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PIB vaudois

Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer la force et le dynamisme d’une économie. 

En tant que mesure de la conjoncture, le produit intérieur brut (PIB) est un outil indispensable pour les responsables de l’économie privée et les décideurs politiques. Grâce aux données historiques et aux prévisions de croissance, il leur permet de mieux comprendre l’évolution de la conjoncture, de préparer leurs décisions et de piloter leurs projets. Le découpage des données en secteurs et en branches permet aussi de tenir compte des variations entre les différents domaines d’activité. Les différents partenaires - la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI - ont en outre décidé de mettre à disposition de l'ensemble de la collectivité vaudoise ces données qui permettront à tous les acteurs de l’économie de mieux analyser leur environnement.

Le calcul du PIB vaudois est confié aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques, hébergé à l’EHL et rattaché à la HES-SO. Il se base notamment sur les données de référence de l’Office fédéral de la statistique et Secrétariat d’Etat à l’économie. Les taux de croissance suisse et vaudois publiés sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Publié depuis 2008, initialement deux fois par an, le PIB vaudois est publié depuis 2011 quatre fois par an.
 

    PIB vaudois: le contexte mondial morose n’entame pas la perspective de reprise en 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de croissance sans élan, 1,3% en 2023 et 1,2% attendus en 2024, la conjoncture vaudoise devrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) pourrait remonter à 1,9% en 2025, en ligne avec la moyenne des dix dernières années, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. Le canton bénéficierait ainsi de l’amélioration du contexte conjoncturel mondial, avec par exemple un recul de l’inflation, une baisse des taux d’intérêt et une remontée de l’activité escomptée dans la zone euro. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, en lien notamment avec une situation géopolitique tendue.

    L’environnement conjoncturel mondial est contrasté. Si l’activité manufacturière reste freinée, les services reviennent à leur niveau d’avant la pandémie, observe l’Organisation de coopération et de développement économiques dans ses dernières prévisions. Bien que l’économie mondiale manque d’élan, avec une croissance de 3,2% cette année et l’an prochain, des signaux positifs sont perceptibles, tels que le recul de l’inflation, qui se rapproche de la cible de 2% des deux côtés de l’Atlantique, et les baisses de taux directeurs décidées par la Banque centrale européenne ou la Réserve fédérale américaine. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie accélérer à nouveau l’an prochain et s’inscrire à environ 1,3%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, l’inflation est passée sous la barre des 2% en juin 2023; en septembre dernier, elle est même redescendue à 0,8%. La Banque nationale suisse a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Entre mars et septembre, son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,0%; de nouvelles baisses sont possibles. Dans un premier temps, le franc s’était quelque peu affaibli; il s’est toutefois renforcé ces dernières semaines et tant l’euro que le dollar s’échangent à des niveaux proches de leurs plus bas historiques. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services, alors qu’il se dégrade ou reste négatif dans la construction, le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration.

    Les perspectives pour le canton et les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie pour la Suisse sont similaires. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,3% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,9% et 1,6%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et entraver l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce et les services financiers pourraient afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans la construction, respectivement, une stagnation (évolution entre −0,5% et +0,5%) et une croissance modérée sont attendues cette année, avant une forte croissance l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un fort repli de l’activité (au-delà de −2%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à un repli modéré l'an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître une stagnation en 2024 et un fort repli de l’activité en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une amélioration se profile pour 2025

    Communiqué de presse - Après quelques années marquées par les effets de la morosité de la conjoncture mondiale, la croissance de l’économie vaudoise pourrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait s’inscrire à 1,4% en 2024, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), et remonter à 1,8% en 2025. Selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, le canton devrait ainsi bénéficier du rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance de 3,1% cette année et de 3,2% l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels que le recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mai à 3,3% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il s’élevait à 2,5% en juin, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie réaccélérer l’an prochain et s’inscrire à environ 1,5%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, après avoir atteint 3,5% en août 2022, l’inflation est redescendue à 1,3% en juin. La Banque nationale suisse (BNS) a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,5% en mars puis à 1,25% en juin. Cela a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour le canton et la Suisse sont similaires, selon les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,4% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,8% et 1,7%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce et les services financiers devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. La chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics pourraient pour leur part afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières, une croissance modérée puis une forte croissance sont attendues cette année et l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration et dans la construction, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à une croissance modérée l’an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître un repli modéré de l’activité (entre -0,5% et -2%) en 2024 comme en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: poursuite de la croissance à un rythme modéré

    Communiqué de presse - Dans une conjoncture mondiale morose, l’économie vaudoise continue de se montrer robuste. Si la croissance du produit intérieur brut (PIB) du canton s’est inscrite à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu. En l'absence d'un rebond de l’économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l’an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance stagnant à 3,2% cette année et l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels qu’une conjoncture plus ferme que prévu l’an dernier, grâce notamment au recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mars à 3,5% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il se montait à 2,4%, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. La situation était cependant inégale, avec une forte croissance aux États-Unis et dans plusieurs pays émergents, contrastant avec un ralentissement dans la zone euro. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire.

    De ce point de vue, la Suisse a pris de l’avance, la Banque nationale suisse (BNS) ayant abaissé en mars son taux directeur, qui est passé de 1,75% à 1,5%. La BNS dispose de plus de marge de manœuvre, grâce à un renchérissement moins élevé: l’inflation a culminé à 3,5% en août 2022 et elle est redescendue à 1,0% en mars. Sa décision a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs en ce début d’année est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour la Suisse sont similaires à celles du canton, selon les prévisions publiées par le Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,2% en 2023, le pays comme le canton pourraient voir leur croissance s’inscrire à 1,1% en 2024. Pour 2025, leur croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 1,8%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l’an prochain. Également attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

    Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025. Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l’activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une embellie se dessine pour 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de conjoncture freinée par un environnement international morose, la croissance de l’économie vaudoise pourrait réaccélérer l’an prochain. Ainsi la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait passer de 0,9% l’an dernier et 1,4% cette année à 2,0% en 2025, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. L’économie vaudoise devrait ainsi bénéficier de la normalisation attendue de la conjoncture mondiale; les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Dans sa dernière évaluation de la situation macroéconomique, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) relève que la conjoncture mondiale reste actuellement freinée par les effets de la hausse des taux d’intérêt, le manque de dynamisme des échanges et les tensions géopolitiques qui pèsent sur le moral des entreprises et des ménages. Cependant, la situation devrait se détendre avec le recul de l’inflation: entre fin 2022 et décembre 2023, le renchérissement est passé de 6,5% en rythme annuel à 3,4% aux États-Unis et de 9,2% à 2,9% dans la zone euro. Cela ouvre la perspective d’un assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, relève l’OCDE, et, après avoir fléchi de 2,9% en 2023 à 2,7% cette année, la croissance mondiale pourrait remonter à 3,0% l’an prochain. Notamment, la zone euro, principal débouché des exportations suisses, devrait sortir de l’ornière et voir sa croissance repasser au-dessus de la barre de 1%.

    Pour le présent, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise reflètent les vents contraires, avec un recul dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail, ainsi qu’une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. La Suisse et le canton ne sont ainsi pas immunisés contre la faiblesse de la croissance mondiale, mais les effets de cette dernière sont en partie compensés par une demande domestique solide. Les deux devraient aussi profiter de la détente qui se profile pour l’an prochain. La conjoncture évolue de manière similaire sur le plan national et dans le canton. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,1% pour la Suisse, selon le Secrétariat d’État à l’économie, et de 0,9% et 1,4% pour le canton en 2023 et 2024, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 2,0% en 2025. La Suisse bénéficie également d’une inflation moins forte que dans d’autres régions: celle-ci est passée de 2,8% à 1,7% entre fin 2022 et décembre 2023. Le renchérissement étant revenu sous la barre des 2%, la Banque nationale suisse dispose d’une marge de manœuvre plus grande et n’a plus procédé à de nouvelles hausses de son taux directeur depuis l’été dernier. De plus, le marché de l’emploi reste solide avec un taux chômage proche de son plus bas niveau depuis deux décennies.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans le même cas, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Après une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024, les activités immobilières pourraient connaître une forte croissance en 2025. Les services publics et parapublics pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) cette année, puis une croissance modérée l’an prochain. Dans les transports et les communications, ainsi que dans l’industrie des machines et l’horlogerie, une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) est attendue en 2024 et en 2025. Les services financiers pourraient pour leur part connaître une forte croissance cette année et une stagnation l’an prochain. Dans la construction, une croissance modérée en 2024 pourrait être suivie d’un repli modéré en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l’économie du canton garde le cap malgré le ralentissement mondial

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise se montre résistante face aux incertitudes planant sur l’économie mondiale. Les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes, avec un produit intérieur brut (PIB) attendu en hausse de 1,4% cette année et de 1,3% l’an prochain. Certes, la croissance du canton ralentit – elle s’inscrivait à 2,4% en 2022 –, mais la conjoncture reste solide grâce à la demande domestique. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, des craintes sur l’économie chinoise ou du risque de déficit d'énergie cet hiver.

    Si l’économie vaudoise peut s’appuyer sur un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon, elle ne pourra pas compter sur une reprise rapide de l’économie mondiale: les dernières prévisions du Fonds monétaire international vont dans le sens d’un ralentissement de la croissance de cette dernière, de 3,5% en 2022 à 3,0% en 2023 et 2,9% en 2024. La croissance reste faible dans la zone euro, elle ralentit aux États-Unis, tandis que les problèmes sur le marché immobilier freinent l’activité en Chine. Quant à l’inflation, elle recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en rythme annuel, les dernières données indiquent un renchérissement de 3,7% aux États-Unis (août) ou de 4,3% dans la zone euro (septembre).

    En Suisse, l’inflation est repassée sous la barre de 2% en juin et s’est inscrite à 1,7% en septembre en rythme annuel. Pour l’ensemble du pays, après une hausse du PIB de 2,4% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,3% cette année et de 1,2% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,3% en 2024) sont donc similaires. À l’exception d’un fléchissement dans les services, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise sont stables ou en amélioration, notamment dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration qui sont confrontées aux effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère. La marche des affaires est aussi solide dans la construction ou le commerce de détail.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent fortes, la conjoncture est fragile dans la zone euro, le principal partenaire commercial de la Suisse, tandis que le risque que le ralentissement de l’économie chinoise soit plus prononcé que prévu existe. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour cet hiver. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient, pour leur part, connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023 comme en 2024. Une croissance forte est attendue cette année dans les transports et communications, ainsi que dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) est possible dans ces branches.

    Les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée en 2023, puis une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024. Une stagnation cette année et un repli modéré l’an prochain se dessinent pour l’industrie des machines et l’horlogerie. À l’inverse, dans la construction, la valeur ajoutée pourrait connaître un fort repli (plus de ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. Pour les services financiers, un repli modéré cette année devrait précéder une croissance modérée l’an prochain. Dans la chimie-pharma, un repli modéré est attendu en 2023, avant une croissance forte en 2024.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la robustesse de l’économie du canton se confirme

    Communiqué de presse - Malgré un contexte difficile, l’économie vaudoise tient le cap. Si la croissance du canton se replie, passant de 2,4% en 2022 à 1,4% cette année, les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes. Les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale sont en partie compensés par une économie domestique résistante, un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    L’économie mondiale a fortement ralenti en raison de la remontée rapide des taux d’intérêt et d’une inflation qui ne reculait pas aussi rapidement qu’espéré. Avec une croissance mondiale de 2,8%, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), le bilan de cette année s’annonce en retrait par rapport à 2022 (croissance mondiale: +3,4%). Cependant, les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques montrent une stabilisation de la conjoncture, alors que l’inflation recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en juin, elle s’est inscrite à 1,7% en rythme annuel en Suisse, à 3,0% aux États-Unis ou à 5,5% dans la zone euro. Le creux de la vague pourrait donc avoir été franchi et, pour 2024, le FMI table sur une hausse de la croissance mondiale à 3,0%, avec des perspectives plus favorables pour les économies émergentes que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration, qui ressentent les effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme la construction, le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent importantes, tandis que la conjoncture est toujours atone dans la zone euro. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce, les services publics et parapublics ainsi que les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024. Une croissance forte est également attendue cette année dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) est possible dans cette branche.

    Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans les services financiers, l’activité devrait se replier modérément (entre ‑0,5% et ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. À l’inverse, l’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation cette année, puis un repli modéré l’an prochain. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué pourraient survenir cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l'économie domestique soutient la conjoncture dans un contexte difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de l’économie domestique dans le canton compense en partie les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale. Si la croissance vaudoise se replie en raison du contexte international difficile, passant de 2,6% en 2022 à 1,2% cette année, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, le marché de l’emploi reste solide et le moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    Dans l’édition d’avril des Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) observe que les freins à la reprise restent nombreux, à commencer par une inflation qui ne recule pas aussi rapidement qu’anticipé, le durcissement des politiques monétaires par les banques centrales et une conjoncture atone dans la zone euro. À l’inverse, d’autres éléments tels que la fin de la politique sanitaire dite de «zéro Covid» en Chine ou la normalisation des circuits d’approvisionnement contribuent à soutenir l’activité mondiale. Après une hausse du PIB mondial de 3,4% en 2022, le FMI table sur un repli de la croissance à 2,8%, suivi d’un rebond à 3,0% en 2024. Les perspectives sont globalement en ligne avec les prévisions précédentes, publiées en janvier. Elles sont aussi plus favorables pour les économies émergentes, grâce notamment au soutien de la Chine, que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,2% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie, qui dépend de la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé. Si l’inflation est en recul, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie, à 2,9% en rythme annuel en mars en Suisse, 5,0% aux États-Unis ou 6,9% dans la zone euro, la persistance de tensions inflationnistes pourrait conduire les banques centrales à continuer de resserrer leur politique monétaire. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Les services publics et parapublics comme les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024.

    Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance modérée l’an prochain. À l’inverse, une croissance modérée est attendue en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivie d’un repli modéré en 2024. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué sont possibles cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), la BCV et les principales associations de branches du canton. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo, 021 785 14 58 - info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de la demande intérieure ne compense pas les effets du ralentissement de la conjoncture mondiale. Après une hausse soutenue du produit intérieur brut (PIB) vaudois l’an dernier, de 2,7%, la dynamique ralentit cette année, avec une croissance attendue à 1,3%, selon les dernières prévisions du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Un redémarrage progressif est possible l’an prochain, avec un PIB vaudois en hausse de 1,8%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de la hausse des prix et des taux d’intérêt, ainsi que du risque de crise énergétique qui reste présent, en particulier pour l’hiver prochain.

    Après plusieurs trimestres de révision à la baisse, les dernières prévisions d’évolution du PIB vaudois sont proches de celles d’octobre dernier, ce qui reflète une stabilisation des perspectives. Courant 2022, les effets de la guerre en Ukraine avaient exacerbé des déséquilibres déjà présents, provoquant une forte hausse de l’inflation et, dans le sillage de celle-ci, des taux d’intérêt. La hausse des prix de l’énergie et le risque de pénurie, notamment en Europe, avaient également contribué à la dégradation des perspectives. Les prix de l’énergie se sont cependant tassés ces derniers mois, le risque de pénurie s’est éloigné pour cet hiver et l’inflation a reflué. En Suisse, la hausse des prix est redescendue à 2,8% en rythme annuel en décembre 2022, après s’être inscrite à 3,5% en août. Aux États-Unis et dans la zone euro, l’inflation s’est chiffrée à respectivement 6,5% et 9,2% en décembre, après avoir atteint respectivement 9,1% et 10,6% plus tôt dans l’année.

    Les perspectives pour le canton de Vaud (+1,3% en 2023 et +1,8% en 2024) sont similaires à celles pour l’ensemble du pays. Après une hausse du PIB suisse de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,0% cette année et de 1,6% l’an prochain. En ce qui concerne l’économie mondiale, les prévisions d’octobre dernier du Fonds monétaire international (FMI) portent, après une croissance de 3,2% en 2022, sur une croissance de 2,7% en 2023 puis de 3,2% en 2024.

    Le degré d’incertitude demeure élevé. Le risque de pénurie d’énergie en hiver n’est pas totalement écarté, en particulier pour l’hiver prochain. De plus, la pandémie de COVID-19 n’est pas terminée et, malgré le changement de politique sanitaire en Chine, les chaînes d’approvisionnement peuvent rester perturbées. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans une possible poursuite de l’appréciation du franc, dans l’incertitude liée aux relations avec l’Union européenne ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial.

    Au niveau des branches, après une poursuite de la reprise en 2022, les perspectives restent favorables pour plusieurs d’entre elles. Ainsi, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les services publics et parapublics, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2023 et 2024.

    Après une croissance marquée cette année, les transports et les communications pourraient pour leur part connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et 0,5%) l’an prochain. Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance marquée l’an prochain. Un repli modéré est aussi possible en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivi d’une stagnation en 2024. Dans la construction, des replis modérés sont attendus cette année comme l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise subit les effets de la dégradation de la conjoncture mondiale. Si son produit intérieur brut (PIB) devrait continuer d’augmenter cette année et l’an prochain, les prévisions ont été sensiblement revues à la baisse. Ainsi, le PIB vaudois est attendu en hausse de 2,5% cette année et de 1,4% l’an prochain, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Et ce, alors que les prévisions publiées en juillet tablaient sur des hausses de respectivement 2,8% et 2,5%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de la hausse des prix et des taux d’intérêt, du ralentissement de l’économie mondiale ainsi que de la crise énergétique qui touche de nombreux pays.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses prévisions la semaine dernière. Si son estimation de croissance de l’économie mondiale n’a pas évolué pour 2022 (+3,2%), elle est plus basse pour 2023 (+2,7%) que dans les Perspectives de l’économie mondiale de juillet (+2,9%). Par rapport à ses prévisions de janvier, la révision à la baisse est très sensible: au début de l’année, le FMI attendait encore une croissance mondiale de 4,4% cette année et de 3,8% l’an prochain. Les prévisions pour le canton de Vaud ont évolué dans la même direction: en janvier, elles portaient encore sur une croissance de 3,6% en 2022 et de 1,9% l’an prochain, soit respectivement un point et un demi-point de pourcentage de plus qu’actuellement. Il en va de même sur le plan national: le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) table sur un PIB suisse en hausse de 2,0% en 2022 et de 1,1% en 2023, alors qu’il était encore question de progressions de respectivement 3,0% et 2,0% en janvier.

    Ces révisions à la baisse s’expliquent par un contexte mondial perturbé. La guerre en Ukraine, les sanctions contre la Russie ainsi que la hausse des prix des matières premières et de l’énergie ont exacerbé plusieurs déséquilibres déjà présents. L’inflation a fait un retour en force, les taux d’intérêt sont remontés et les banques centrales ont commencé à resserrer drastiquement leur politique monétaire. En Suisse, la hausse des prix s’est inscrite en septembre à 3,3% en rythme annuel. Grâce à la force du franc, le renchérissement est cependant moins fort que dans la zone euro (+10,0% en septembre) ou aux États-Unis (+8,2%). La Banque nationale suisse a toutefois commencé à remonter rapidement son taux directeur, qui est revenu en territoire positif: en quelques mois, il est passé de -0,75% à 0,50%.

    Le degré d’incertitude est élevé. De nombreux pays, dont la Suisse, font face au risque de pénurie d’énergie en hiver. De plus, la pandémie de COVID-19 n’est pas terminée, comme le montrent la remontée des contaminations en Europe ou les confinements localisés en Chine, et les chaînes d’approvisionnement restent perturbées. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans une possible poursuite de l’appréciation du franc, dans l’incertitude liée aux relations avec l’Union européenne ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial.

    Au niveau des branches, après un rebond largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma, les services publics et parapublics ainsi que les transports et les communications devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les services financiers, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2022 et 2023. Pour le commerce, une hausse modérée de l’activité cette année pourrait être suivie d’une forte progression l’an prochain.

    La construction pourrait connaître un repli de l’activité, fort en 2022 (au-delà de ‑2%) et modéré en 2023 (entre ‑0,5% et ‑2%). Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une forte croissance cette année, un fort repli est possible l’an prochain. Un ralentissement est également attendu dans les activités immobilières et les services aux entreprises, avec une croissance modérée en 2022 et une stagnation (évolution entre ‑0,5% et 0,5%) en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: croissance robuste dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise devrait poursuivre sa reprise cette année et l’an prochain malgré les perturbations que connaît la conjoncture mondiale. Les dernières prévisions tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 2,8% en 2022. Bien qu’en repli par rapport aux 3,6% attendus au début de l’année, la croissance devrait ainsi rester robuste. En 2023, le PIB devrait progresser de 2,5% dans le canton, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Dans un environnement déjà marqué par le retour de l’inflation et la guerre en Ukraine, l’incertitude a encore augmenté avec le resserrement de la politique monétaire de plusieurs banques centrales, notamment la BNS et la Fed aux États-Unis.

    Plusieurs banques centrales s’inquiètent de l’accélération de l’inflation. En mai, celle-ci a atteint 9,6% en rythme annuel dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé cette année en trois étapes son taux directeur de 1,5 point de pourcentage, à 1,50%‑1,75%. Quant à la Banque nationale suisse (BNS), elle a relevé en juin son taux directeur de 0,5 point de pourcentage, à -0,25%. D’autres hausses sont attendues, à commencer par la Banque centrale européenne qui devrait relever son taux directeur en juillet. Ce faisant, le risque de récession dans les économies industrialisées augmente.

    Le scénario économique actuel est cependant toujours celui d’une poursuite de la reprise à un rythme freiné par les perturbations dans les chaînes logistiques, par le risque de pénuries et par la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie. La pandémie de COVID-19 reste aussi présente: alors que la situation se détend en Chine, une recrudescence des contaminations en Europe fait craindre une nouvelle vague. Les prévisions de croissance mondiale pour 2022 ont été fortement revues à la baisse. Entre décembre 2021 et juin 2022, l’OCDE a abaissé de 1,5 point de pourcentage sa prévision de croissance mondiale pour 2022, de 4,5% à 3,0%.

    L’économie helvétique se montre robuste. Les dernières prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) pour la Suisse portent sur une hausse du PIB de 2,6% en 2022, soit 0,4 point de pourcentage de moins que les prévisions de l’hiver dernier. Pour 2023, les prévisions sont en léger repli, à 1,9%. Le degré d’incertitude est très élevé. Au-delà de la pandémie de COVID-19, de l’inflation, et du resserrement des politiques monétaires, l’endettement de certains pays, l’évolution de la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques restent source d’incertitudes. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc, l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE), la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial pour les entreprises ou des difficultés en termes d’approvisionnement énergétique.

    Au niveau des branches, après un rebond largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les transports et les communications, une activité en forte croissance en 2022 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023.

    À l’inverse, dans le commerce, une stagnation de l’activité (évolution entre -0,5% et 0,5%) est attendue cette année, suivie d’une forte progression de l’activité l’an prochain. Les services publics et parapublics pourraient croître de manière modérée en 2022 comme en 2023. Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une forte croissance cette année, un repli modéré de l'activité (entre -2% et -0,5%) est possible l’an prochain. Quant aux services financiers et à la construction, ils pourraient voir leur activité respectivement stagner et reculer de manière modérée en 2022, puis connaître une croissance modérée en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: croissance robuste malgré une nouvelle dégradation des perspectives

    Communiqué de presse - La reprise devrait se poursuivre cette année et l’an prochain pour l’économie vaudoise, malgré une croissance mondiale freinée par la guerre en Ukraine. Les dernières prévisions tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 3,2% en 2022. Bien qu’en repli par rapport aux 3,6% attendus au début de l’année, la croissance devrait ainsi rester solide. En 2023, le PIB devrait progresser de 2,5%, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Le degré d’incertitude reste très élevé; notamment, les conséquences du conflit en Ukraine, les effets des perturbations des chaînes logistiques et les impacts du rebond de l’inflation sur l’économie mondiale sont difficiles à anticiper.

    Autant les risques pour la conjoncture liés au variant Omicron et à la pandémie de COVID-19 ont rapidement diminué dans de nombreuses régions du monde – à l’exception notable de la Chine –, autant le retour de l’incertitude a été soudain avec le début de la guerre en Ukraine. Les perturbations dans les circuits logistiques ainsi que la hausse des cours des matières premières et de l’inflation ont été exacerbées. Les prix ont augmenté de 8,0% au premier trimestre aux États-Unis et de 6,2% dans la zone euro, selon les premières estimations. En Suisse, la hausse du franc a tempéré le renchérissement, qui s’est inscrit à 2,1% sur trois mois. Les banques centrales américaine et européenne pourraient resserrer leur politique monétaire plus rapidement qu’anticipé et la Banque nationale suisse pourrait leur emboîter le pas.

    Si elles restent favorables, les perspectives mondiales se sont sensiblement dégradées. Dans ses prévisions d’avril, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance mondiale de 3,6% en 2022, contre 4,4% trois mois plus tôt. Sur le plan national, les dernières prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) portent sur une hausse du PIB de 2,8% en 2022, 0,2 point de pourcentage de moins que les prévisions précédentes. Pour 2023, les prévisions sont stables à 2,0%. Avec une croissance attendue à 3,2% cette année et à 2,5% l'an prochain, le canton de Vaud se compare ainsi favorablement.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude élevé, lié en particulier au conflit en Ukraine. Le risque de voir de nouveaux variants du virus Sars-Cov-2 compromettre la maîtrise de la pandémie reste également présent. Le niveau d’endettement de certains pays pourrait aussi freiner la reprise. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc, l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE) ou la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial pour les entreprises.

    Au niveau des branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les transports et les communications, une activité en forte croissance en 2022 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023. À l’inverse, dans le commerce, une croissance modérée est attendue cette année, suivie d’une forte progression de l’activité l’an prochain.

    Les services publics et parapublics pourraient croître de manière modérée en 2022 comme en 2023. Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une croissance modérée cette année, un repli modéré de l'activité (entre -2% et -0,5%) est possible l’an prochain. Quant aux services financiers et à la construction, ils pourraient voir leur activité reculer de manière modérée en 2022, puis connaître une croissance modérée en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit, mais reste dynamique

    Communiqué de presse -  Après un fort rebond en 2021, avec une croissance de 4,5%, l’économie vaudoise perd un peu de son élan. La hausse de son produit intérieur brut (PIB) devrait s’inscrire à 3,6% cette année, un rythme solide, mais en repli en raison de la baisse de régime de la conjoncture mondiale, des perturbations des chaînes logistiques et de la dégradation de la situation sanitaire sur le plan mondial depuis le début de l’année. Selon les dernières prévisions du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI, la croissance pourrait à nouveau fléchir en 2023, à 1,9%. Le degré d’incertitude reste très élevé; notamment, à court terme, l’évolution de la situation en lien avec la propagation du variant Omicron est difficile à anticiper.

    La troisième année de la pandémie de COVID­­‑19 a débuté sous tension. Malgré les progrès de la vaccination, le monde connaît une nouvelle flambée de contaminations par le virus Sars-Cov-2, d’abord alimentée par le variant Delta puis par le variant Omicron. En parallèle, la conjoncture mondiale est freinée par des perturbations dans les circuits logistiques; cela a aussi conduit à une hausse de l’inflation, en particulier aux États-Unis (+4,7% en moyenne en 2021) ou dans la zone euro (+2,6% selon les premières estimations). En Suisse, la hausse du franc a tempéré ce phénomène et le renchérissement annuel moyen s’est inscrit à +0,6%.

    Si elles restent favorables, les perspectives sont moins bonnes cette année que l’an dernier. En décembre, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) tablait sur une croissance mondiale passant de 5,6% en 2021 à 4,5% en 2022 et à 3,2% en 2023. Sur le plan suisse, les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) portent sur une hausse du PIB de 3,3% en 2021, de 3,0% en 2022 et de 2,0% en 2023. Avec une croissance estimée à 4,5% l’an dernier, à 3,6% cette année et à 1,9% l'an prochain, le canton de Vaud se compare ainsi favorablement. Les difficultés dans des activités telles que l’hôtellerie-restauration, touchées par les mesures de protection toujours en place ou par le faible nombre de touristes étrangers, montrent toutefois que, d’une branche à une autre, la situation n’est pas uniforme.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude élevé. Alors que le variant Omicron se propage dans le monde, menaçant de perturber l’activité économique, le risque de voir apparaître d’autres variants du virus Sars-Cov-2 compromettant ou retardant la maîtrise de la pandémie reste présent. Par ailleurs, le niveau d’endettement de certains pays pourrait également freiner la reprise. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc en tant que valeur refuge, dans l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE) ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimal mondial pour les entreprises.

    Au niveau des branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année comme l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui, dans son cas, reflète un rattrapage progressif, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans le commerce, dans les transports et les communications, ainsi que dans les services publics et parapublics, une activité en forte croissance est attendue en 2022, puis un fléchissement et une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023. Après une forte croissance cette année, un repli modéré (entre -0,5% et -2%) est possible l’an prochain dans l’industrie des machines et l’horlogerie. À l’inverse, après une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) en 2022, les services financiers pourraient connaître une croissance modérée en 2023. Dans la construction, une stagnation est attendue cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
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    cs@sfreddo.ch


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Patrick Zurn

Responsable du dossier "Conjoncture"