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PIB vaudois

Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer la force et le dynamisme d’une économie. 

En tant que mesure de la conjoncture, le produit intérieur brut (PIB) est un outil indispensable pour les responsables de l’économie privée et les décideurs politiques. Grâce aux données historiques et aux prévisions de croissance, il leur permet de mieux comprendre l’évolution de la conjoncture, de préparer leurs décisions et de piloter leurs projets. Le découpage des données en secteurs et en branches permet aussi de tenir compte des variations entre les différents domaines d’activité. Les différents partenaires - la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI - ont en outre décidé de mettre à disposition de l'ensemble de la collectivité vaudoise ces données qui permettront à tous les acteurs de l’économie de mieux analyser leur environnement.

Le calcul du PIB vaudois est confié aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques, hébergé à l’EHL et rattaché à la HES-SO. Il se base notamment sur les données de référence de l’Office fédéral de la statistique et Secrétariat d’Etat à l’économie. Les taux de croissance suisse et vaudois publiés sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Publié depuis 2008, initialement deux fois par an, le PIB vaudois est publié depuis 2011 quatre fois par an.
 

    PIB vaudois: niveau d’incertitude toujours très élevé

    Lausanne, le 17 juillet 2025 – Trois mois après l’annonce par les États-Unis de droits de douane touchant la plupart des économies et l’ouverture de négociations, le niveau d’incertitude reste très élevé. Bien que le résultat des pourparlers entre Washington et Berne sur les droits de douane pour les marchandises suisses ne soit pas encore connu, une récession ne semble pas à l’ordre du jour dans le pays. Les prévisions ont toutefois été légèrement revues à la baisse par rapport à il y a trois mois et la croissance dans le canton et en Suisse devrait s’inscrire cette année vraisemblablement entre 1,2% et 1,6% dans le premier et 1,1% et 1,3% dans la seconde, selon le scénario considéré. L’incertitude reste de mise pour 2026, avec une croissance qui pourrait s’inscrire entre 0,8% et 1,4% dans le canton et 0,8% et 1,2% en Suisse, selon les données publiées par la Commission Conjoncture vaudoise ainsi que les prévisions et scénarios du SECO. En fonction notamment des évolutions sur le plan commercial, les prévisions sont susceptibles d’évoluer.

    «Les perspectives mondiales se dégradent de plus en plus», observe l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans ses Perspectives économiques de juin. Notamment, le renforcement des barrières commerciales ou la dégradation de la confiance des entreprises et des ménages pèsent sur la conjoncture. L’organisation a abaissé ses prévisions de croissance dans le monde, qui passent de 3,1% à 2,9% pour cette année et de 3,0% à 2,9% pour l’an prochain. En ce qui concerne la Suisse, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a ramené en juin ses prévisions de croissance de 1,4% à 1,3% pour 2025 et de 1,6% à 1,2% pour 2026.

    Comme en mars, le SECO a assorti ses prévisions de base de deux scénarios. Dans le premier, le plus pertinent à l’heure actuelle, l’intensification des tensions commerciales pourrait ramener la croissance suisse à 1,1% cette année et à 0,8% l’an prochain. Dans un second scénario, il n’y aurait pas d’escalade dans la guerre commerciale, tandis que d’autres développements, comme l’intention du gouvernement allemand d’investir dans les infrastructures ou celle de l’Union européenne (UE) de renforcer sa défense, auraient des répercussions positives sur la conjoncture du principal débouché des exportations suisses. Si ce scénario est peu vraisemblable à l’heure actuelle, certains de ses éléments pourraient toutefois avoir des effets positifs pour l’économie suisse, même en cas d’escalade de la guerre commerciale.

    Demande intérieure robuste

    À l’échelle du canton, les prévisions de base ont été ramenées de 1,7% à 1,6% pour 2025 et de 1,9% à 1,4% pour 2026; le scénario de guerre commerciale équivaut, pour sa part, à une croissance freinée à respectivement 1,2% et 0,8%. Les indicateurs de marche des affaires de la Commission Conjoncture vaudoise montrent d’ailleurs que le canton n’échappe pas au ralentissement de l’activité. Si les services et la construction évoluent en zone positive, l’industrie, l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail montrent une appréciation négative de la marche des affaires. 

    Cette évolution survient alors que la croissance mondiale peine à retrouver de l’élan et que d’autres facteurs d’incertitude restent présents, comme les risques géopolitiques, l’endettement de certains pays ou l’évolution du cours du franc et des relations avec l’UE. Les économies suisse et vaudoise peuvent toutefois compter sur le soutien d’une demande intérieure solide. Le taux de chômage, même s’il est remonté depuis ses plus bas de 2023, demeure peu élevé, à 2,7% en juin en Suisse et à 4,2% dans le canton. L’inflation est faible, à 0,1% en rythme annuel en juin, de même que les taux d’intérêt après l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque nationale suisse (BNS), dont le taux directeur est passé de 1,75% à 0% entre mars 2024 et juin 2025.

    Incertitude en ce qui concerne les branches

    En raison du degré d’incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. Dans les branches manufacturières, de nouveaux droits de douane américains élevés pèseraient du mauvais côté de la balance pour l’industrie des machines, la fabrication d’instruments de précision et l’horlogerie, alors qu’elles faisaient déjà face à des vents contraires en raison du manque d’élan de la conjoncture mondiale. En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à croître fortement cette année. La construction bénéficie, de son côté, d’une demande relativement solide.

    Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se tasser après le rebond qui a suivi la crise du COVID-19. Les transports pourraient pour leur part être freinés par l’incertitude. Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, quant à eux, bénéficier d’une demande domestique robuste.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets. 


    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation:
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud:
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch 

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie:
    Simon Baudraz, responsable économique
    021 613 36 83, simon.baudraz@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo,
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: perspectives assombries par une incertitude de plus en plus élevée

    Communiqué de presse - Le degré d’incertitude a encore augmenté pour l’économie vaudoise, avec l’annonce début avril par les États-Unis de droits de douane touchant la plupart des économies. Si une récession n’est pas à l’ordre du jour, la croissance dans le canton et en Suisse devrait à nouveau s’inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour le premier et 1,1% et 1,4% dans la seconde, selon le scénario considéré. L’incertitude reste de mise pour 2026, avec une croissance qui pourrait s’inscrire entre 0,8% et 1,9% dans le canton et 0,8% et 1,6% en Suisse, selon les données publiées par la Commission Conjoncture vaudoise ainsi que les prévisions et scénarios du SECO. Ces prévisions sont susceptibles d’évoluer au cours des prochains trimestres.

    Un ralentissement conjoncturel se dessine à l’échelle mondiale avec l’annonce début avril par les États-Unis de droits de douane élevés sur une large liste de produits importés depuis la plupart des économies du monde. Le degré d’incertitude est très élevé, avec notamment le report de la mise en œuvre d’une partie de ces droits à juillet 2025 et la perspective de négociations avec la Suisse et de nombreux pays. Seule exception notable: le commerce entre la Chine et les États-Unis est frappé dans les deux sens par des droits de douane très élevés. Pour la Suisse, le scénario de croissance freinée par une escalade des tensions commerciales formulé en mars par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) en complément de ses prévisions de base devient ainsi de plus en plus pertinent. Dans le scénario de base, la croissance suisse était attendue à 1,4% cette année et 1,6% l’an prochain, ce qui correspond à des croissances de respectivement 1,7% et 1,9% pour le canton. L’intensification des tensions commerciales pourrait ramener la croissance suisse à 1,1% cette année et à 0,8% l’an prochain, ce qui correspond à 1,2% et à 0,8% pour le canton.

    Demande intérieure robuste

    Cette évolution survient alors que la croissance mondiale peine à retrouver de l’élan et que d’autres facteurs d’incertitude restent présents, comme les risques géopolitiques, l’endettement de certains pays ou l’évolution du cours du franc et des relations avec l’Union européenne (UE). Ainsi, après une croissance de 0,9% en Suisse et de 1,3% dans le canton en 2024, la reprise escomptée dans les prévisions précédentes pourrait ne pas se concrétiser. D’autres développements susceptibles d’avoir des répercussions économiques positives, comme l’intention du gouvernement allemand d’investir dans les infrastructures ou celle de l’UE de renforcer sa défense, sont passés au second plan. Un autre scénario du SECO basé sur ces derniers, et sans escalade dans la guerre commerciale, est peu vraisemblable. En revanche, des investissements dans l’UE, principal débouché pour les exportations suisses et vaudoises, pourraient avoir un effet positif.

    Les économies suisse et vaudoise peuvent en outre compter sur le soutien d’une demande intérieure solide. Industrie mise à part, les indicateurs de la marche des affaires publiés par la Commission Conjoncture vaudoise sont soit positifs (construction et services) soit en amélioration (commerce de détail et hôtellerie-restauration). Le taux de chômage, même s’il est remonté depuis ses plus bas de 2023, demeure peu élevé, à 2,9% en mars en Suisse et à 4,5% dans le canton. L’inflation est faible, à 0,3% en rythme annuel en mars, de même que les taux d’intérêt après l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque nationale suisse (BNS), dont le taux directeur est passé de 1,75% à 0,25% entre mars 2024 et mars 2025. 

    Incertitude en ce qui concerne les branches

    En raison du degré d’incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. Dans les branches manufacturières, l’industrie des machines, la fabrication d’instruments de précision et l’horlogerie faisaient déjà face à des vents contraires en raison du manque d’élan de la conjoncture mondiale et de nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à croître fortement cette année. La construction bénéficie, de son côté, d’une demande relativement solide.

    Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se tasser après le rebond suivant la crise du COVID et les transports être freinés par l’incertitude. Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, quant à eux, bénéficier d’une demande domestique robuste.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: perspective de reprise en 2025 assombrie par une incertitude croissante

    Communiqué de presse - Si l’année 2025 débute avec une perspective de reprise de l’économie vaudoise après deux années de croissance sans élan, elle commence aussi avec une augmentation du degré d’incertitude sur le plan mondial. Selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, le produit intérieur brut (PIB) du canton pourrait progresser de 1,8% cette année et de 1,9% l’an prochain, après une hausse modérée, estimée à 1,2%, en 2024. Cette perspective est toutefois mitigée par de nouvelles inconnues, en particulier l’évolution des politiques économiques et commerciales des grandes économies et ses éventuels effets sur la conjoncture mondiale.

    Les incertitudes entourant les politiques commerciales n’ont pas encore atteint les niveaux déjà observés en 2018 et 2019, mais elles n’en ont pas moins fortement augmenté ces derniers mois dans le monde, a observé l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans ses Perspectives économiques de décembre. Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a, pour sa part, relevé dans sa dernière évaluation trimestrielle de la situation économique l’inconnue que représente la politique du futur président des États-Unis, dont l’investiture est prévue le 20 janvier; une évaluation de ce facteur n’est pas encore possible, relève le SECO, qui ne l’a pas pris en compte dans ses dernières prévisions. L’environnement reste aussi marqué par les tensions entre la Chine et d’autres économies, par un niveau élevé des risques géopolitiques ou par l’endettement de certains pays. À côté des risques globaux, d’autres facteurs d’incertitude pour la Suisse résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou dans le développement des relations avec l’Union européenne et des accords bilatéraux, après la conclusion des discussions entre négociateurs suisse et européen en décembre.

    À court terme, le SECO relève que la croissance américaine est plus forte que prévu, tandis que l’économie européenne affiche toujours des signes de faiblesse, du fait notamment des vents contraires que rencontre son industrie. De plus, le franc suisse demeure relativement fort, ce qui freine les branches tournées vers les marchés extérieurs. En revanche, la demande domestique reste un facteur de soutien pour l’économie suisse. L’assouplissement de la politique monétaire de la BNS ‑ dont le taux directeur est passé de 1,75% à 0,5% entre mars et décembre 2024 ‑ et la baisse des taux d’intérêt rendent l’environnement favorable pour les investissements, notamment dans la construction. Pour l’ensemble du pays, l’office attend donc une croissance de 1,5% cette année et une légère accélération à 1,7% l’an prochain.

    Une majorité de branches en croissance

    Les prévisions pour le canton sont ainsi similaires à celles pour l’ensemble de la Suisse. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est négatif dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration, il est stable dans la construction, et positif ainsi qu'en amélioration dans les services. 

    Selon les prévisions, une hausse de la valeur ajoutée est attendue dans une majorité de branches. La chimie-pharma, les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que les services financiers devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie ainsi que les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025, puis forte en 2026. Dans la construction, une croissance forte est attendue cette année, puis modérée l’an prochain. Le commerce devrait, quant à lui, afficher une croissance modérée en 2025 comme en 2026. 

    Dans l’hôtellerie-restauration, un repli modéré (entre −0,5% et −2%) de l’activité cette année pourrait être suivi d’une stagnation (évolution entre −0,5% et +0,5%) l’an prochain. En ce qui concerne les transports et communications, un repli modéré est attendu en 2025 comme en 2026.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: le contexte mondial morose n’entame pas la perspective de reprise en 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de croissance sans élan, 1,3% en 2023 et 1,2% attendus en 2024, la conjoncture vaudoise devrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) pourrait remonter à 1,9% en 2025, en ligne avec la moyenne des dix dernières années, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. Le canton bénéficierait ainsi de l’amélioration du contexte conjoncturel mondial, avec par exemple un recul de l’inflation, une baisse des taux d’intérêt et une remontée de l’activité escomptée dans la zone euro. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, en lien notamment avec une situation géopolitique tendue.

    L’environnement conjoncturel mondial est contrasté. Si l’activité manufacturière reste freinée, les services reviennent à leur niveau d’avant la pandémie, observe l’Organisation de coopération et de développement économiques dans ses dernières prévisions. Bien que l’économie mondiale manque d’élan, avec une croissance de 3,2% cette année et l’an prochain, des signaux positifs sont perceptibles, tels que le recul de l’inflation, qui se rapproche de la cible de 2% des deux côtés de l’Atlantique, et les baisses de taux directeurs décidées par la Banque centrale européenne ou la Réserve fédérale américaine. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie accélérer à nouveau l’an prochain et s’inscrire à environ 1,3%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, l’inflation est passée sous la barre des 2% en juin 2023; en septembre dernier, elle est même redescendue à 0,8%. La Banque nationale suisse a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Entre mars et septembre, son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,0%; de nouvelles baisses sont possibles. Dans un premier temps, le franc s’était quelque peu affaibli; il s’est toutefois renforcé ces dernières semaines et tant l’euro que le dollar s’échangent à des niveaux proches de leurs plus bas historiques. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services, alors qu’il se dégrade ou reste négatif dans la construction, le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration.

    Les perspectives pour le canton et les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie pour la Suisse sont similaires. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,3% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,9% et 1,6%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et entraver l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce et les services financiers pourraient afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans la construction, respectivement, une stagnation (évolution entre −0,5% et +0,5%) et une croissance modérée sont attendues cette année, avant une forte croissance l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un fort repli de l’activité (au-delà de −2%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à un repli modéré l'an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître une stagnation en 2024 et un fort repli de l’activité en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une amélioration se profile pour 2025

    Communiqué de presse - Après quelques années marquées par les effets de la morosité de la conjoncture mondiale, la croissance de l’économie vaudoise pourrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait s’inscrire à 1,4% en 2024, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), et remonter à 1,8% en 2025. Selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, le canton devrait ainsi bénéficier du rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance de 3,1% cette année et de 3,2% l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels que le recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mai à 3,3% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il s’élevait à 2,5% en juin, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie réaccélérer l’an prochain et s’inscrire à environ 1,5%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, après avoir atteint 3,5% en août 2022, l’inflation est redescendue à 1,3% en juin. La Banque nationale suisse (BNS) a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,5% en mars puis à 1,25% en juin. Cela a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour le canton et la Suisse sont similaires, selon les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,4% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,8% et 1,7%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce et les services financiers devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. La chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics pourraient pour leur part afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières, une croissance modérée puis une forte croissance sont attendues cette année et l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration et dans la construction, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à une croissance modérée l’an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître un repli modéré de l’activité (entre -0,5% et -2%) en 2024 comme en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: poursuite de la croissance à un rythme modéré

    Communiqué de presse - Dans une conjoncture mondiale morose, l’économie vaudoise continue de se montrer robuste. Si la croissance du produit intérieur brut (PIB) du canton s’est inscrite à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu. En l'absence d'un rebond de l’économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l’an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance stagnant à 3,2% cette année et l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels qu’une conjoncture plus ferme que prévu l’an dernier, grâce notamment au recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mars à 3,5% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il se montait à 2,4%, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. La situation était cependant inégale, avec une forte croissance aux États-Unis et dans plusieurs pays émergents, contrastant avec un ralentissement dans la zone euro. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire.

    De ce point de vue, la Suisse a pris de l’avance, la Banque nationale suisse (BNS) ayant abaissé en mars son taux directeur, qui est passé de 1,75% à 1,5%. La BNS dispose de plus de marge de manœuvre, grâce à un renchérissement moins élevé: l’inflation a culminé à 3,5% en août 2022 et elle est redescendue à 1,0% en mars. Sa décision a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs en ce début d’année est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour la Suisse sont similaires à celles du canton, selon les prévisions publiées par le Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,2% en 2023, le pays comme le canton pourraient voir leur croissance s’inscrire à 1,1% en 2024. Pour 2025, leur croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 1,8%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l’an prochain. Également attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

    Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025. Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l’activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une embellie se dessine pour 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de conjoncture freinée par un environnement international morose, la croissance de l’économie vaudoise pourrait réaccélérer l’an prochain. Ainsi la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait passer de 0,9% l’an dernier et 1,4% cette année à 2,0% en 2025, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. L’économie vaudoise devrait ainsi bénéficier de la normalisation attendue de la conjoncture mondiale; les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Dans sa dernière évaluation de la situation macroéconomique, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) relève que la conjoncture mondiale reste actuellement freinée par les effets de la hausse des taux d’intérêt, le manque de dynamisme des échanges et les tensions géopolitiques qui pèsent sur le moral des entreprises et des ménages. Cependant, la situation devrait se détendre avec le recul de l’inflation: entre fin 2022 et décembre 2023, le renchérissement est passé de 6,5% en rythme annuel à 3,4% aux États-Unis et de 9,2% à 2,9% dans la zone euro. Cela ouvre la perspective d’un assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, relève l’OCDE, et, après avoir fléchi de 2,9% en 2023 à 2,7% cette année, la croissance mondiale pourrait remonter à 3,0% l’an prochain. Notamment, la zone euro, principal débouché des exportations suisses, devrait sortir de l’ornière et voir sa croissance repasser au-dessus de la barre de 1%.

    Pour le présent, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise reflètent les vents contraires, avec un recul dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail, ainsi qu’une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. La Suisse et le canton ne sont ainsi pas immunisés contre la faiblesse de la croissance mondiale, mais les effets de cette dernière sont en partie compensés par une demande domestique solide. Les deux devraient aussi profiter de la détente qui se profile pour l’an prochain. La conjoncture évolue de manière similaire sur le plan national et dans le canton. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,1% pour la Suisse, selon le Secrétariat d’État à l’économie, et de 0,9% et 1,4% pour le canton en 2023 et 2024, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 2,0% en 2025. La Suisse bénéficie également d’une inflation moins forte que dans d’autres régions: celle-ci est passée de 2,8% à 1,7% entre fin 2022 et décembre 2023. Le renchérissement étant revenu sous la barre des 2%, la Banque nationale suisse dispose d’une marge de manœuvre plus grande et n’a plus procédé à de nouvelles hausses de son taux directeur depuis l’été dernier. De plus, le marché de l’emploi reste solide avec un taux chômage proche de son plus bas niveau depuis deux décennies.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans le même cas, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Après une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024, les activités immobilières pourraient connaître une forte croissance en 2025. Les services publics et parapublics pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) cette année, puis une croissance modérée l’an prochain. Dans les transports et les communications, ainsi que dans l’industrie des machines et l’horlogerie, une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) est attendue en 2024 et en 2025. Les services financiers pourraient pour leur part connaître une forte croissance cette année et une stagnation l’an prochain. Dans la construction, une croissance modérée en 2024 pourrait être suivie d’un repli modéré en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch


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Simon Baudraz

Responsable économique