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PIB vaudois

Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer la force et le dynamisme d’une économie. 

En tant que mesure de la conjoncture, le produit intérieur brut (PIB) est un outil indispensable pour les responsables de l’économie privée et les décideurs politiques. Grâce aux données historiques et aux prévisions de croissance, il leur permet de mieux comprendre l’évolution de la conjoncture, de préparer leurs décisions et de piloter leurs projets. Le découpage des données en secteurs et en branches permet aussi de tenir compte des variations entre les différents domaines d’activité. Les différents partenaires - la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI - ont en outre décidé de mettre à disposition de l'ensemble de la collectivité vaudoise ces données qui permettront à tous les acteurs de l’économie de mieux analyser leur environnement.

Le calcul du PIB vaudois est confié aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques, hébergé à l’EHL et rattaché à la HES-SO. Il se base notamment sur les données de référence de l’Office fédéral de la statistique et Secrétariat d’Etat à l’économie. Les taux de croissance suisse et vaudois publiés sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Publié depuis 2008, initialement deux fois par an, le PIB vaudois est publié depuis 2011 quatre fois par an.
 

    PIB vaudois: une embellie se dessine pour 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de conjoncture freinée par un environnement international morose, la croissance de l’économie vaudoise pourrait réaccélérer l’an prochain. Ainsi la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait passer de 0,9% l’an dernier et 1,4% cette année à 2,0% en 2025, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. L’économie vaudoise devrait ainsi bénéficier de la normalisation attendue de la conjoncture mondiale; les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Dans sa dernière évaluation de la situation macroéconomique, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) relève que la conjoncture mondiale reste actuellement freinée par les effets de la hausse des taux d’intérêt, le manque de dynamisme des échanges et les tensions géopolitiques qui pèsent sur le moral des entreprises et des ménages. Cependant, la situation devrait se détendre avec le recul de l’inflation: entre fin 2022 et décembre 2023, le renchérissement est passé de 6,5% en rythme annuel à 3,4% aux États-Unis et de 9,2% à 2,9% dans la zone euro. Cela ouvre la perspective d’un assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, relève l’OCDE, et, après avoir fléchi de 2,9% en 2023 à 2,7% cette année, la croissance mondiale pourrait remonter à 3,0% l’an prochain. Notamment, la zone euro, principal débouché des exportations suisses, devrait sortir de l’ornière et voir sa croissance repasser au-dessus de la barre de 1%.

    Pour le présent, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise reflètent les vents contraires, avec un recul dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail, ainsi qu’une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. La Suisse et le canton ne sont ainsi pas immunisés contre la faiblesse de la croissance mondiale, mais les effets de cette dernière sont en partie compensés par une demande domestique solide. Les deux devraient aussi profiter de la détente qui se profile pour l’an prochain. La conjoncture évolue de manière similaire sur le plan national et dans le canton. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,1% pour la Suisse, selon le Secrétariat d’État à l’économie, et de 0,9% et 1,4% pour le canton en 2023 et 2024, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 2,0% en 2025. La Suisse bénéficie également d’une inflation moins forte que dans d’autres régions: celle-ci est passée de 2,8% à 1,7% entre fin 2022 et décembre 2023. Le renchérissement étant revenu sous la barre des 2%, la Banque nationale suisse dispose d’une marge de manœuvre plus grande et n’a plus procédé à de nouvelles hausses de son taux directeur depuis l’été dernier. De plus, le marché de l’emploi reste solide avec un taux chômage proche de son plus bas niveau depuis deux décennies.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans le même cas, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Après une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024, les activités immobilières pourraient connaître une forte croissance en 2025. Les services publics et parapublics pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) cette année, puis une croissance modérée l’an prochain. Dans les transports et les communications, ainsi que dans l’industrie des machines et l’horlogerie, une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) est attendue en 2024 et en 2025. Les services financiers pourraient pour leur part connaître une forte croissance cette année et une stagnation l’an prochain. Dans la construction, une croissance modérée en 2024 pourrait être suivie d’un repli modéré en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l’économie du canton garde le cap malgré le ralentissement mondial

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise se montre résistante face aux incertitudes planant sur l’économie mondiale. Les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes, avec un produit intérieur brut (PIB) attendu en hausse de 1,4% cette année et de 1,3% l’an prochain. Certes, la croissance du canton ralentit – elle s’inscrivait à 2,4% en 2022 –, mais la conjoncture reste solide grâce à la demande domestique. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, des craintes sur l’économie chinoise ou du risque de déficit d'énergie cet hiver.

    Si l’économie vaudoise peut s’appuyer sur un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon, elle ne pourra pas compter sur une reprise rapide de l’économie mondiale: les dernières prévisions du Fonds monétaire international vont dans le sens d’un ralentissement de la croissance de cette dernière, de 3,5% en 2022 à 3,0% en 2023 et 2,9% en 2024. La croissance reste faible dans la zone euro, elle ralentit aux États-Unis, tandis que les problèmes sur le marché immobilier freinent l’activité en Chine. Quant à l’inflation, elle recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en rythme annuel, les dernières données indiquent un renchérissement de 3,7% aux États-Unis (août) ou de 4,3% dans la zone euro (septembre).

    En Suisse, l’inflation est repassée sous la barre de 2% en juin et s’est inscrite à 1,7% en septembre en rythme annuel. Pour l’ensemble du pays, après une hausse du PIB de 2,4% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,3% cette année et de 1,2% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,3% en 2024) sont donc similaires. À l’exception d’un fléchissement dans les services, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise sont stables ou en amélioration, notamment dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration qui sont confrontées aux effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère. La marche des affaires est aussi solide dans la construction ou le commerce de détail.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent fortes, la conjoncture est fragile dans la zone euro, le principal partenaire commercial de la Suisse, tandis que le risque que le ralentissement de l’économie chinoise soit plus prononcé que prévu existe. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour cet hiver. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient, pour leur part, connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023 comme en 2024. Une croissance forte est attendue cette année dans les transports et communications, ainsi que dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) est possible dans ces branches.

    Les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée en 2023, puis une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024. Une stagnation cette année et un repli modéré l’an prochain se dessinent pour l’industrie des machines et l’horlogerie. À l’inverse, dans la construction, la valeur ajoutée pourrait connaître un fort repli (plus de ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. Pour les services financiers, un repli modéré cette année devrait précéder une croissance modérée l’an prochain. Dans la chimie-pharma, un repli modéré est attendu en 2023, avant une croissance forte en 2024.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la robustesse de l’économie du canton se confirme

    Communiqué de presse - Malgré un contexte difficile, l’économie vaudoise tient le cap. Si la croissance du canton se replie, passant de 2,4% en 2022 à 1,4% cette année, les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes. Les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale sont en partie compensés par une économie domestique résistante, un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    L’économie mondiale a fortement ralenti en raison de la remontée rapide des taux d’intérêt et d’une inflation qui ne reculait pas aussi rapidement qu’espéré. Avec une croissance mondiale de 2,8%, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), le bilan de cette année s’annonce en retrait par rapport à 2022 (croissance mondiale: +3,4%). Cependant, les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques montrent une stabilisation de la conjoncture, alors que l’inflation recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en juin, elle s’est inscrite à 1,7% en rythme annuel en Suisse, à 3,0% aux États-Unis ou à 5,5% dans la zone euro. Le creux de la vague pourrait donc avoir été franchi et, pour 2024, le FMI table sur une hausse de la croissance mondiale à 3,0%, avec des perspectives plus favorables pour les économies émergentes que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration, qui ressentent les effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme la construction, le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent importantes, tandis que la conjoncture est toujours atone dans la zone euro. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce, les services publics et parapublics ainsi que les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024. Une croissance forte est également attendue cette année dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) est possible dans cette branche.

    Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans les services financiers, l’activité devrait se replier modérément (entre ‑0,5% et ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. À l’inverse, l’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation cette année, puis un repli modéré l’an prochain. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué pourraient survenir cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l'économie domestique soutient la conjoncture dans un contexte difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de l’économie domestique dans le canton compense en partie les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale. Si la croissance vaudoise se replie en raison du contexte international difficile, passant de 2,6% en 2022 à 1,2% cette année, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, le marché de l’emploi reste solide et le moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    Dans l’édition d’avril des Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) observe que les freins à la reprise restent nombreux, à commencer par une inflation qui ne recule pas aussi rapidement qu’anticipé, le durcissement des politiques monétaires par les banques centrales et une conjoncture atone dans la zone euro. À l’inverse, d’autres éléments tels que la fin de la politique sanitaire dite de «zéro Covid» en Chine ou la normalisation des circuits d’approvisionnement contribuent à soutenir l’activité mondiale. Après une hausse du PIB mondial de 3,4% en 2022, le FMI table sur un repli de la croissance à 2,8%, suivi d’un rebond à 3,0% en 2024. Les perspectives sont globalement en ligne avec les prévisions précédentes, publiées en janvier. Elles sont aussi plus favorables pour les économies émergentes, grâce notamment au soutien de la Chine, que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,2% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie, qui dépend de la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé. Si l’inflation est en recul, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie, à 2,9% en rythme annuel en mars en Suisse, 5,0% aux États-Unis ou 6,9% dans la zone euro, la persistance de tensions inflationnistes pourrait conduire les banques centrales à continuer de resserrer leur politique monétaire. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Les services publics et parapublics comme les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024.

    Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance modérée l’an prochain. À l’inverse, une croissance modérée est attendue en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivie d’un repli modéré en 2024. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué sont possibles cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), la BCV et les principales associations de branches du canton. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo, 021 785 14 58 - info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de la demande intérieure ne compense pas les effets du ralentissement de la conjoncture mondiale. Après une hausse soutenue du produit intérieur brut (PIB) vaudois l’an dernier, de 2,7%, la dynamique ralentit cette année, avec une croissance attendue à 1,3%, selon les dernières prévisions du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Un redémarrage progressif est possible l’an prochain, avec un PIB vaudois en hausse de 1,8%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de la hausse des prix et des taux d’intérêt, ainsi que du risque de crise énergétique qui reste présent, en particulier pour l’hiver prochain.

    Après plusieurs trimestres de révision à la baisse, les dernières prévisions d’évolution du PIB vaudois sont proches de celles d’octobre dernier, ce qui reflète une stabilisation des perspectives. Courant 2022, les effets de la guerre en Ukraine avaient exacerbé des déséquilibres déjà présents, provoquant une forte hausse de l’inflation et, dans le sillage de celle-ci, des taux d’intérêt. La hausse des prix de l’énergie et le risque de pénurie, notamment en Europe, avaient également contribué à la dégradation des perspectives. Les prix de l’énergie se sont cependant tassés ces derniers mois, le risque de pénurie s’est éloigné pour cet hiver et l’inflation a reflué. En Suisse, la hausse des prix est redescendue à 2,8% en rythme annuel en décembre 2022, après s’être inscrite à 3,5% en août. Aux États-Unis et dans la zone euro, l’inflation s’est chiffrée à respectivement 6,5% et 9,2% en décembre, après avoir atteint respectivement 9,1% et 10,6% plus tôt dans l’année.

    Les perspectives pour le canton de Vaud (+1,3% en 2023 et +1,8% en 2024) sont similaires à celles pour l’ensemble du pays. Après une hausse du PIB suisse de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,0% cette année et de 1,6% l’an prochain. En ce qui concerne l’économie mondiale, les prévisions d’octobre dernier du Fonds monétaire international (FMI) portent, après une croissance de 3,2% en 2022, sur une croissance de 2,7% en 2023 puis de 3,2% en 2024.

    Le degré d’incertitude demeure élevé. Le risque de pénurie d’énergie en hiver n’est pas totalement écarté, en particulier pour l’hiver prochain. De plus, la pandémie de COVID-19 n’est pas terminée et, malgré le changement de politique sanitaire en Chine, les chaînes d’approvisionnement peuvent rester perturbées. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans une possible poursuite de l’appréciation du franc, dans l’incertitude liée aux relations avec l’Union européenne ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial.

    Au niveau des branches, après une poursuite de la reprise en 2022, les perspectives restent favorables pour plusieurs d’entre elles. Ainsi, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les services publics et parapublics, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2023 et 2024.

    Après une croissance marquée cette année, les transports et les communications pourraient pour leur part connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et 0,5%) l’an prochain. Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance marquée l’an prochain. Un repli modéré est aussi possible en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivi d’une stagnation en 2024. Dans la construction, des replis modérés sont attendus cette année comme l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise subit les effets de la dégradation de la conjoncture mondiale. Si son produit intérieur brut (PIB) devrait continuer d’augmenter cette année et l’an prochain, les prévisions ont été sensiblement revues à la baisse. Ainsi, le PIB vaudois est attendu en hausse de 2,5% cette année et de 1,4% l’an prochain, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Et ce, alors que les prévisions publiées en juillet tablaient sur des hausses de respectivement 2,8% et 2,5%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de la hausse des prix et des taux d’intérêt, du ralentissement de l’économie mondiale ainsi que de la crise énergétique qui touche de nombreux pays.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses prévisions la semaine dernière. Si son estimation de croissance de l’économie mondiale n’a pas évolué pour 2022 (+3,2%), elle est plus basse pour 2023 (+2,7%) que dans les Perspectives de l’économie mondiale de juillet (+2,9%). Par rapport à ses prévisions de janvier, la révision à la baisse est très sensible: au début de l’année, le FMI attendait encore une croissance mondiale de 4,4% cette année et de 3,8% l’an prochain. Les prévisions pour le canton de Vaud ont évolué dans la même direction: en janvier, elles portaient encore sur une croissance de 3,6% en 2022 et de 1,9% l’an prochain, soit respectivement un point et un demi-point de pourcentage de plus qu’actuellement. Il en va de même sur le plan national: le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) table sur un PIB suisse en hausse de 2,0% en 2022 et de 1,1% en 2023, alors qu’il était encore question de progressions de respectivement 3,0% et 2,0% en janvier.

    Ces révisions à la baisse s’expliquent par un contexte mondial perturbé. La guerre en Ukraine, les sanctions contre la Russie ainsi que la hausse des prix des matières premières et de l’énergie ont exacerbé plusieurs déséquilibres déjà présents. L’inflation a fait un retour en force, les taux d’intérêt sont remontés et les banques centrales ont commencé à resserrer drastiquement leur politique monétaire. En Suisse, la hausse des prix s’est inscrite en septembre à 3,3% en rythme annuel. Grâce à la force du franc, le renchérissement est cependant moins fort que dans la zone euro (+10,0% en septembre) ou aux États-Unis (+8,2%). La Banque nationale suisse a toutefois commencé à remonter rapidement son taux directeur, qui est revenu en territoire positif: en quelques mois, il est passé de -0,75% à 0,50%.

    Le degré d’incertitude est élevé. De nombreux pays, dont la Suisse, font face au risque de pénurie d’énergie en hiver. De plus, la pandémie de COVID-19 n’est pas terminée, comme le montrent la remontée des contaminations en Europe ou les confinements localisés en Chine, et les chaînes d’approvisionnement restent perturbées. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans une possible poursuite de l’appréciation du franc, dans l’incertitude liée aux relations avec l’Union européenne ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial.

    Au niveau des branches, après un rebond largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma, les services publics et parapublics ainsi que les transports et les communications devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les services financiers, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2022 et 2023. Pour le commerce, une hausse modérée de l’activité cette année pourrait être suivie d’une forte progression l’an prochain.

    La construction pourrait connaître un repli de l’activité, fort en 2022 (au-delà de ‑2%) et modéré en 2023 (entre ‑0,5% et ‑2%). Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une forte croissance cette année, un fort repli est possible l’an prochain. Un ralentissement est également attendu dans les activités immobilières et les services aux entreprises, avec une croissance modérée en 2022 et une stagnation (évolution entre ‑0,5% et 0,5%) en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

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    PIB vaudois: croissance robuste dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise devrait poursuivre sa reprise cette année et l’an prochain malgré les perturbations que connaît la conjoncture mondiale. Les dernières prévisions tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 2,8% en 2022. Bien qu’en repli par rapport aux 3,6% attendus au début de l’année, la croissance devrait ainsi rester robuste. En 2023, le PIB devrait progresser de 2,5% dans le canton, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Dans un environnement déjà marqué par le retour de l’inflation et la guerre en Ukraine, l’incertitude a encore augmenté avec le resserrement de la politique monétaire de plusieurs banques centrales, notamment la BNS et la Fed aux États-Unis.

    Plusieurs banques centrales s’inquiètent de l’accélération de l’inflation. En mai, celle-ci a atteint 9,6% en rythme annuel dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé cette année en trois étapes son taux directeur de 1,5 point de pourcentage, à 1,50%‑1,75%. Quant à la Banque nationale suisse (BNS), elle a relevé en juin son taux directeur de 0,5 point de pourcentage, à -0,25%. D’autres hausses sont attendues, à commencer par la Banque centrale européenne qui devrait relever son taux directeur en juillet. Ce faisant, le risque de récession dans les économies industrialisées augmente.

    Le scénario économique actuel est cependant toujours celui d’une poursuite de la reprise à un rythme freiné par les perturbations dans les chaînes logistiques, par le risque de pénuries et par la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie. La pandémie de COVID-19 reste aussi présente: alors que la situation se détend en Chine, une recrudescence des contaminations en Europe fait craindre une nouvelle vague. Les prévisions de croissance mondiale pour 2022 ont été fortement revues à la baisse. Entre décembre 2021 et juin 2022, l’OCDE a abaissé de 1,5 point de pourcentage sa prévision de croissance mondiale pour 2022, de 4,5% à 3,0%.

    L’économie helvétique se montre robuste. Les dernières prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) pour la Suisse portent sur une hausse du PIB de 2,6% en 2022, soit 0,4 point de pourcentage de moins que les prévisions de l’hiver dernier. Pour 2023, les prévisions sont en léger repli, à 1,9%. Le degré d’incertitude est très élevé. Au-delà de la pandémie de COVID-19, de l’inflation, et du resserrement des politiques monétaires, l’endettement de certains pays, l’évolution de la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques restent source d’incertitudes. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc, l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE), la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial pour les entreprises ou des difficultés en termes d’approvisionnement énergétique.

    Au niveau des branches, après un rebond largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les transports et les communications, une activité en forte croissance en 2022 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023.

    À l’inverse, dans le commerce, une stagnation de l’activité (évolution entre -0,5% et 0,5%) est attendue cette année, suivie d’une forte progression de l’activité l’an prochain. Les services publics et parapublics pourraient croître de manière modérée en 2022 comme en 2023. Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une forte croissance cette année, un repli modéré de l'activité (entre -2% et -0,5%) est possible l’an prochain. Quant aux services financiers et à la construction, ils pourraient voir leur activité respectivement stagner et reculer de manière modérée en 2022, puis connaître une croissance modérée en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

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    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: croissance robuste malgré une nouvelle dégradation des perspectives

    Communiqué de presse - La reprise devrait se poursuivre cette année et l’an prochain pour l’économie vaudoise, malgré une croissance mondiale freinée par la guerre en Ukraine. Les dernières prévisions tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 3,2% en 2022. Bien qu’en repli par rapport aux 3,6% attendus au début de l’année, la croissance devrait ainsi rester solide. En 2023, le PIB devrait progresser de 2,5%, selon les dernières valeurs du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Le degré d’incertitude reste très élevé; notamment, les conséquences du conflit en Ukraine, les effets des perturbations des chaînes logistiques et les impacts du rebond de l’inflation sur l’économie mondiale sont difficiles à anticiper.

    Autant les risques pour la conjoncture liés au variant Omicron et à la pandémie de COVID-19 ont rapidement diminué dans de nombreuses régions du monde – à l’exception notable de la Chine –, autant le retour de l’incertitude a été soudain avec le début de la guerre en Ukraine. Les perturbations dans les circuits logistiques ainsi que la hausse des cours des matières premières et de l’inflation ont été exacerbées. Les prix ont augmenté de 8,0% au premier trimestre aux États-Unis et de 6,2% dans la zone euro, selon les premières estimations. En Suisse, la hausse du franc a tempéré le renchérissement, qui s’est inscrit à 2,1% sur trois mois. Les banques centrales américaine et européenne pourraient resserrer leur politique monétaire plus rapidement qu’anticipé et la Banque nationale suisse pourrait leur emboîter le pas.

    Si elles restent favorables, les perspectives mondiales se sont sensiblement dégradées. Dans ses prévisions d’avril, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance mondiale de 3,6% en 2022, contre 4,4% trois mois plus tôt. Sur le plan national, les dernières prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) portent sur une hausse du PIB de 2,8% en 2022, 0,2 point de pourcentage de moins que les prévisions précédentes. Pour 2023, les prévisions sont stables à 2,0%. Avec une croissance attendue à 3,2% cette année et à 2,5% l'an prochain, le canton de Vaud se compare ainsi favorablement.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude élevé, lié en particulier au conflit en Ukraine. Le risque de voir de nouveaux variants du virus Sars-Cov-2 compromettre la maîtrise de la pandémie reste également présent. Le niveau d’endettement de certains pays pourrait aussi freiner la reprise. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc, l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE) ou la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial pour les entreprises.

    Au niveau des branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les transports et les communications, une activité en forte croissance en 2022 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023. À l’inverse, dans le commerce, une croissance modérée est attendue cette année, suivie d’une forte progression de l’activité l’an prochain.

    Les services publics et parapublics pourraient croître de manière modérée en 2022 comme en 2023. Dans l’industrie des machines et l’horlogerie, après une croissance modérée cette année, un repli modéré de l'activité (entre -2% et -0,5%) est possible l’an prochain. Quant aux services financiers et à la construction, ils pourraient voir leur activité reculer de manière modérée en 2022, puis connaître une croissance modérée en 2023.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit, mais reste dynamique

    Communiqué de presse -  Après un fort rebond en 2021, avec une croissance de 4,5%, l’économie vaudoise perd un peu de son élan. La hausse de son produit intérieur brut (PIB) devrait s’inscrire à 3,6% cette année, un rythme solide, mais en repli en raison de la baisse de régime de la conjoncture mondiale, des perturbations des chaînes logistiques et de la dégradation de la situation sanitaire sur le plan mondial depuis le début de l’année. Selon les dernières prévisions du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI, la croissance pourrait à nouveau fléchir en 2023, à 1,9%. Le degré d’incertitude reste très élevé; notamment, à court terme, l’évolution de la situation en lien avec la propagation du variant Omicron est difficile à anticiper.

    La troisième année de la pandémie de COVID­­‑19 a débuté sous tension. Malgré les progrès de la vaccination, le monde connaît une nouvelle flambée de contaminations par le virus Sars-Cov-2, d’abord alimentée par le variant Delta puis par le variant Omicron. En parallèle, la conjoncture mondiale est freinée par des perturbations dans les circuits logistiques; cela a aussi conduit à une hausse de l’inflation, en particulier aux États-Unis (+4,7% en moyenne en 2021) ou dans la zone euro (+2,6% selon les premières estimations). En Suisse, la hausse du franc a tempéré ce phénomène et le renchérissement annuel moyen s’est inscrit à +0,6%.

    Si elles restent favorables, les perspectives sont moins bonnes cette année que l’an dernier. En décembre, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) tablait sur une croissance mondiale passant de 5,6% en 2021 à 4,5% en 2022 et à 3,2% en 2023. Sur le plan suisse, les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) portent sur une hausse du PIB de 3,3% en 2021, de 3,0% en 2022 et de 2,0% en 2023. Avec une croissance estimée à 4,5% l’an dernier, à 3,6% cette année et à 1,9% l'an prochain, le canton de Vaud se compare ainsi favorablement. Les difficultés dans des activités telles que l’hôtellerie-restauration, touchées par les mesures de protection toujours en place ou par le faible nombre de touristes étrangers, montrent toutefois que, d’une branche à une autre, la situation n’est pas uniforme.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude élevé. Alors que le variant Omicron se propage dans le monde, menaçant de perturber l’activité économique, le risque de voir apparaître d’autres variants du virus Sars-Cov-2 compromettant ou retardant la maîtrise de la pandémie reste présent. Par ailleurs, le niveau d’endettement de certains pays pourrait également freiner la reprise. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une poursuite de l’appréciation du franc en tant que valeur refuge, dans l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE) ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimal mondial pour les entreprises.

    Au niveau des branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d’entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année comme l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui, dans son cas, reflète un rattrapage progressif, malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l’activité en 2020. Dans le commerce, dans les transports et les communications, ainsi que dans les services publics et parapublics, une activité en forte croissance est attendue en 2022, puis un fléchissement et une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023. Après une forte croissance cette année, un repli modéré (entre -0,5% et -2%) est possible l’an prochain dans l’industrie des machines et l’horlogerie. À l’inverse, après une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) en 2022, les services financiers pourraient connaître une croissance modérée en 2023. Dans la construction, une stagnation est attendue cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - 
    cs@sfreddo.ch

    PIB vaudois: la reprise pourrait s'accélérer l'an prochain

    Communiqué de presse -  Avec la détente sur le plan sanitaire et la levée de nombreuses mesures de protection en Suisse, les conditions continuent de s’améliorer pour l’économie vaudoise. Les dernières prévisions de croissance ont été revues à la hausse, passant de 3,1% à 3,2% pour 2021 et de 3,2% à 4,1% pour 2022, selon les données du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Le produit intérieur brut (PIB) vaudois devrait ainsi retrouver cette année son niveau de 2019. Le degré d’incertitude reste toutefois élevé, en raison notamment du risque de l’apparition de nouvelles souches du virus Sars-Cov-2 compliquant la maîtrise de la pandémie.

    Les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indiquent une poursuite de l’expansion dans les principales économies de la planète, telles que les États-Unis, la zone euro ou la Chine. En juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour les économies industrialisées. Les progrès de la vaccination et le net assouplissement des mesures de protection dans de nombreux pays soutiennent notamment la consommation. Cependant, la vigueur de la reprise et des goulets d’étranglement hérités de la crise du COVID-19 conduisent par endroits à une hausse de l’inflation, comme aux États-Unis où elle s’inscrivait en août à plus de 5% en rythme annuel.

    En Suisse et dans le canton, après une remontée en été, le nombre de nouvelles contaminations a de nouveau fléchi. La plupart des mesures de protection encore en vigueur ont été levées ou remplacées par la présentation d’un certificat COVID. Cela a permis à diverses activités de retrouver une relative normalité. Avec des bémols concernant certaines branches, à l’image notamment du tourisme qui souffre toujours de l’absence des hôtes étrangers. Sur le plan national, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) prévoit une croissance de 3,2% pour cette année et de 3,4% pour l’an prochain. Autre signe de reprise: en Suisse comme dans le canton, le nombre de places vacantes est en hausse.

    Ces prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude toujours élevé. Notamment, le risque d’apparition de nouveaux variants plus contagieux du virus Sars-Cov-2 menace de compromettre ou de retarder la maîtrise de la pandémie. Le niveau d’endettement de certains pays pourrait également freiner la reprise. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une appréciation du franc en tant que valeur refuge ou dans l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE). Enfin, les discussions sur un impôt minimal mondial pour les entreprises constituent une autre source d'incertitude.

    Au niveau des branches, après une année 2020 difficile ou très difficile pour une majorité d’entre elles, plusieurs devraient afficher cette année et l’an prochain une croissance forte (plus de 2%): la chimie-pharma, le commerce, l’hôtellerie-restauration, ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises. Dans les services financiers, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2021 et en 2022. Les transports et les communications pourraient connaître une croissance modérée cette année et forte l’an prochain. À l’inverse, après un fort rebond en 2021, les services publics et parapublics pourraient voir leur croissance se modérer en 2022. Un repli de l’activité est également possible dans l’industrie des machines et l’horlogerie: un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) en 2022, après un fort rebond en 2021. Dans la construction, une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) est attendue l’an prochain, après une croissance modérée cette année.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2022). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois: la reprise se raffermit

    Communiqué de presse -  Avec la détente sur le plan sanitaire au premier semestre et la levée de la plupart des mesures de protection en Suisse, les conditions continuent de s’améliorer pour l’économie vaudoise. Les dernières prévisions de croissance ont été légèrement revues à la hausse, passant de 2,8% à 3,1% en 2021, selon les données du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Le produit intérieur brut (PIB) vaudois devrait ainsi retrouver cette année son niveau de 2019. Une poursuite de la reprise est attendue en 2022, avec une croissance estimée à 3,2%. Le degré d’incertitude reste toutefois élevé, en raison notamment de la propagation du variant Delta du coronavirus.

    Alors que l’année entre dans sa seconde partie, la reprise de l’économie mondiale se poursuit. Les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indiquent une expansion régulière dans les principales économies de la planète, telles que les États-Unis, la zone euro ou la Chine. Les progrès de la vaccination et le net assouplissement des mesures de protection dans de nombreux pays soutiennent notamment la consommation. La vigueur de la reprise et des goulets d’étranglement hérités de la crise du COVID-19 conduisent par endroits à une hausse de l’inflation, comme aux États-Unis où elle a atteint en mai son niveau le plus élevé depuis plus de dix ans.

    En Suisse et dans le canton, l’été a débuté avec un nombre de nouvelles contaminations en fort recul par rapport aux mois précédents et la levée de la plupart des mesures de protection encore en vigueur. Cela a permis à plusieurs branches dont l’activité avait auparavant été fortement freinée de retrouver une certaine normalité. Avec des bémols concernant certaines branches, à l’image notamment du tourisme qui souffre toujours de l’absence des hôtes étrangers. Sur le plan national, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour cette année, de 3,0% à 3,6%. Pour 2022, une croissance de 3,3% est toujours prévue. Autre signe de reprise: en Suisse comme dans le canton, le nombre de places vacantes est en forte hausse.

    Ces prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude toujours élevé. La propagation du variant Delta, le ralentissement de la vaccination dans certains pays, voire le risque de l’apparition de nouveaux variants plus contagieux du virus SARS-CoV-2 menacent de compromettre ou de retarder la maîtrise de la pandémie. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une appréciation du franc en tant que valeur refuge ou dans l’incertitude liée à l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE). Enfin, les discussions sur un impôt minimal mondial pour les entreprises constituent une autre source d'incertitude.

    Au niveau des branches, après une année 2020 difficile ou très difficile pour une majorité d’entre elles, plusieurs devraient afficher cette année et l’an prochain une croissance forte (plus de 2%): hôtellerie et restauration, industrie des machines et horlogerie, chimie-pharma, activités immobilières et services aux entreprises. Après un fort rebond en 2021, les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2022. Une évolution inverse est attendue dans les transports: une hausse modérée de l’activité  cette année puis une croissance forte l’an prochain. Après un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) en 2021, la construction et les services financiers pourraient respectivement se stabiliser (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) et connaître une croissance modérée en 2022. Dans le commerce, un repli modéré cette année pourrait être suivi d’une forte croissance l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2021). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois: l'effet vaccin

    Communiqué de presse -  Un an après le début de la crise du COVID-19, la reprise de l’économie vaudoise semble se confirmer. Si l’activité de certains services, notamment plusieurs segments de la restauration, est toujours freinée par les mesures de protection ou par la fermeture d’espaces intérieurs, la vaccination progresse. Le produit intérieur brut (PIB) vaudois devrait afficher une croissance de 2,8% cette année et retrouver son niveau de 2019, selon les dernières estimations du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Malgré un degré d’incertitude élevé, le canton bénéficie d’une amélioration globale de la conjoncture, dont témoigne la révision à la hausse des prévisions pour l’économie mondiale du FMI. La reprise devrait se poursuivre en 2022, avec une croissance du PIB vaudois anticipée à 3,2%.

    Bien que la pandémie de COVID-19 continue de peser sur la conjoncture mondiale, l’embellie qui se dessine depuis quelques mois se raffermit. Malgré les mesures d’endiguement et une troisième vague dans certains pays, le rebond de la conjoncture est plus fort que prévu, relève le Fonds monétaire international (FMI) dans les Perspectives de l’économie mondiale d’avril. La reprise de la conjoncture et les soutiens supplémentaires à l’économie adoptés dans certains pays, comme les États-Unis, motivent une révision à la hausse des prévisions pour cette année et le FMI table sur une croissance mondiale de 6,0% pour 2021, contre 5,5% dans les estimations de janvier. Pour 2022, il prévoit une croissance de 4,4% au lieu de 4,2% précédemment.

    En Suisse et dans le canton, la situation économique est également paradoxale. D’un côté, certaines branches sont durement touchées par les mesures de protection, la fermeture de certains espaces intérieurs ou les obstacles au voyage. Le moral reste ainsi très négatif dans l’hôtellerie-restauration, selon les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, et nombre d’entreprises ont besoin des aides de la Confédération et du Canton. De l’autre, la remontée du baromètre du Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’École polytechnique fédérale de Zurich et des indicateurs du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) traduit un regain d’optimisme. Les prévisions de croissance dans le canton ont été revues à la hausse pour cette année, de 2,2% précédemment à 2,8%. En revanche, la croissance attendue dans le canton l’an prochain a été légèrement adaptée vers le bas, de 3,5% à 3,2%. Pour l’ensemble de la Suisse, les prévisions du SECO n’ont que marginalement évolué: +3,0% pour 2021 et +3,3% pour 2022.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude toujours élevé. La maîtrise de la pandémie peut être retardée par l’apparition de nouveaux variants plus contagieux du virus SARS-CoV-2 ou par des obstacles aux campagnes de vaccination. L’évolution du commerce mondial et de la coopération internationale, en lien notamment avec les décisions du nouveau gouvernement des États-Unis, constitue une autre source d’incertitude. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une appréciation du franc en tant que valeur refuge ou dans une certaine incertitude en ce qui concerne l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE).

    Au niveau des branches, après une année 2020 difficile ou très difficile pour une majorité d’entre elles, plusieurs devraient afficher cette année et l’an prochain une croissance forte (plus de 2%): hôtellerie et restauration, industrie des machines et horlogerie, chimie-pharma, activités immobilières et services aux entreprises. Après un fort rebond en 2021, les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée (de 0,5% à 1,5%) en 2022. Une évolution inverse est attendue dans les transports: une stagnation de l’activité (évolution entre +0,5% et -0,5%) cette année puis une croissance modérée l’an prochain. Après un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2021, la construction et les services financiers pourraient se stabiliser en 2022. Dans le commerce, un repli modéré cette année pourrait être suivi d’une croissance modérée l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2021). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois: début de reprise en 2021

    Communiqué de presse -  Le ciel s’éclaircit quelque peu pour l’économie vaudoise. Elle a mieux supporté que prévu le choc de la crise du COVID-19 en 2020, avec un recul du produit intérieur brut (PIB) estimé à 3,4%, selon les dernières estimations du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI, alors que la baisse était anticipée à environ 5% dans les prévisions précédentes. Pour cette année, si le degré d’incertitude reste élevé, en raison notamment de la diffusion de nouveaux variants du virus SARS-Cov2, l’arrivée sur le marché de vaccins devrait permettre une amélioration de la conjoncture et une croissance de 2,2%. La reprise devrait se poursuivre et se raffermir en 2022, avec une croissance anticipée à 3,5%.

    La pandémie de COVID-19 continue de peser sur la conjoncture mondiale. Malgré la deuxième vague de contamination en automne et les mesures d’endiguement prises dans de nombreuses régions du monde, le second semestre a été meilleur que prévu, relève le Fonds monétaire international (FMI) dans sa mise à jour des perspectives de l’économie mondiale de janvier. Notamment, ces mesures ont été moins drastiques que celles prises au printemps et des soutiens à l’économie ont été mis en place dans de nombreux pays. Alors qu’il anticipait en octobre une contraction du PIB mondial de 4,4% en 2020, le FMI a revu à la hausse son estimation pour l’an dernier, à -3,5%. Ses prévisions de croissance ont aussi été relevées de 0,3 point de pourcentage pour 2021, à 5,5%, et sont restées inchangées pour 2022, à 4,2%.

    La Suisse, comme le canton, a moins souffert de la crise que de nombreuses autres économies. Sur les plans national et cantonal, l’évolution va dans le même sens, avec un recul du PIB en 2020 de 3,3% en Suisse, selon les estimations du Secrétariat d’État à l’économie (SECO), et de 3,4% dans le canton. Cette année et l’an prochain, la croissance dans le pays est attendue respectivement à 3,0% (Vaud: 2,2%) et 3,1% (Vaud: 3,5%). La situation reste tendue, en particulier dans certaines branches de l’économie du canton, comme le montrent les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise: le moral des entreprises reste ainsi très négatif dans l’industrie et dans l’hôtellerie-restauration. La situation est cependant tempérée par les mesures mises en place par la Confédération et le Canton: notamment, le chômage temporaire, les crédits COVID-19 pour les entreprises et les start-up ainsi que, depuis cette année, les aides pour les cas de rigueur.

    Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du degré d’incertitude qui reste élevé. L’apparition de nouveaux variants plus contagieux et des campagnes de vaccination qui ne progressent pas toujours au rythme souhaité rendent plus difficile la maîtrise de la pandémie. L’évolution de la politique américaine, notamment vis-à-vis de la Chine, avec l’arrivée d’une nouvelle administration constitue une autre incertitude. Sur le plan suisse, d’autres facteurs de risque résident dans la possibilité d’une appréciation du franc en tant que valeur refuge ou dans une certaine incertitude en ce qui concerne l’évolution des relations avec l’Union européenne (UE).

    Au niveau des branches, à l’exception de la chimie-pharma et des services financiers, toutes les activités ont été dans le rouge l’an dernier. Pour cette année, les perspectives restent bonnes dans la chimie-pharma. Le retour de la croissance devrait permettre à plusieurs branches de revenir dans le vert: hôtellerie et restauration, industrie des machines et horlogerie, activités immobilières et services aux entreprises, services publics et parapublics. Une année de stagnation (évolution de la valeur ajoutée entre -0,5% et +0,5%) est attendue dans la construction et le commerce. Un repli de l’activité est possible dans les services financiers et les transports.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales, introduits dans les comptes nationaux en 2017.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2021). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois: lente sortie de la crise du COVID-19 en perspective

    Communiqué de presse -  Si la situation conjoncturelle s’est détendue cet été, le ciel s’est à nouveau assombri en automne avec la deuxième vague de l’épidémie de COVID-19 et de nouvelles mesures de protection. Malgré cela, les dernières prévisions de croissance pour l’économie vaudoise vont dans le même sens que celles publiées en été, avec une baisse du produit intérieur brut (PIB) attendue à 4,9% cette année. Une croissance modérée est anticipée en 2021, soit une hausse du PIB de 2,1%, selon les dernières estimations du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Ces prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du nombre élevé d’inconnues, notamment l’évolution de la pandémie ou le développement et la diffusion de vaccins.

    Après le choc des mesures de confinement du printemps, le moral des ménages et des entreprises s’est amélioré en été, en Suisse mais aussi dans les principales économies industrialisées. L’activité a repris dans de nombreux domaines – parfois de manière partielle – et le nombre de personnes concernées par des réductions de l’horaire de travail est passé de 1,1 million en Suisse et 156 000 dans le canton en avril à respectivement 304 000 (août) et 27 000 (septembre). La conjoncture a aussi bénéficié des mesures prises par la Confédération, par les cantons, dont celui de Vaud, et par certains acteurs privés. Cependant, l’embellie a été de courte durée. L’automne a vu une hausse marquée du nombre de nouvelles contaminations et des mesures ont été prises pour contrer cette deuxième vague. Si celles-ci ont été moins restrictives qu’au printemps, le canton permettant notamment aux écoles et aux magasins de rester ouverts, elles n’en ont pas moins été synonymes de freins à l’activité dans plusieurs branches, telles que l’hôtellerie-restauration et les activités de loisirs.

    L’ampleur du frein à l’activité lié à la deuxième vague de contaminations est encore difficile à estimer précisément, peu de sondages conjoncturels ayant été réalisés après son début. En revanche, selon les dernières prévisions, la dynamique conjoncturelle dans le canton de Vaud est un peu en retrait par rapport à l’ensemble de la Suisse. Sur le plan national, la baisse du PIB cette année a été estimée en octobre par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) à 3,8%. Pour l’an prochain, la hausse du PIB suisse est prévue à 3,8%.

    Le bilan de l’année 2020 s’annonce donc fortement négatif. Sur le plan mondial, la crise économique planétaire provoquée par la pandémie de COVID-19 se traduit par une baisse du PIB de 4,4%, selon les prévisions d’octobre du Fonds monétaire international (FMI). Si toutes les régions du monde sont concernées, la récession est plus profonde dans les économies industrialisées, en particulier dans certains pays du sud de l’Europe. Pour l’an prochain, le FMI prévoit une reprise, avec une progression du PIB mondial de 5,2%.

    Ces prévisions doivent cependant être considérées avec prudence, tant le nombre d’inconnues est élevé. En plus de facteurs de risque existant avant la pandémie, tels que les tensions entre la Chine et les États-Unis ou la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), l’évolution de la pandémie est difficile à anticiper. En revanche, les avancées dans la mise au point de vaccins (ou de traitements) pourraient permettre de maîtriser la situation sanitaire et d’alléger les mesures de protection. Sur le plan suisse, le risque d’une appréciation du franc en tant que valeur refuge ou une certaine incertitude dans l’évolution des relations de la Suisse avec l’UE constituent d’autres facteurs d’incertitude.

    Au niveau des branches, à l’exception de la chimie-pharma et des services financiers, toutes les activités sont dans le rouge cette année et contribuent à une baisse du PIB de 4,9%. En revanche, le retour à la croissance attendu en 2021, avec une hausse du PIB vaudois de 2,1%, devrait permettre à la plupart des branches, à l’exception notamment des services aux entreprises et des activités immobilières, de revenir dans le vert.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales, introduits dans les comptes nationaux en 2017.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2021). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois et crise du coronavirus: creux de la vague passé ?

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise montre des signes de stabilisation après le choc du semi-confinement visant à freiner la propagation du nouveau coronavirus. Notamment, après une forte révision à la baisse en mai, de +1,7% à -5,5%, les nouvelles prévisions d’évolution du PIB vaudois cette année ne marquent pas de poursuite de la dégradation de la conjoncture. Ainsi, le PIB du canton devrait reculer de 5,0% cette année, avant de rebondir de 3,0% l’an prochain selon les dernières estimations du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du nombre élevé d’inconnues, notamment l’évolution de la pandémie au cours des prochains mois.

    Lausanne, le 16 juillet 2020 – La sévérité de la crise économique planétaire provoquée par la pandémie de COVID-19 est illustrée par la révision à la baisse des prévisions du Fonds monétaire international (FMI): alors que ce dernier anticipait en avril une récession mondiale de 3,0% cette année, ses prévisions de juin tablent sur une baisse du produit intérieur brut (PIB) planétaire de 4,9%. L’explication réside dans une aggravation de la crise dans de nombreux pays développés et émergents. Après cette récession, vraisemblablement la pire depuis la Grande dépression des années 1930, le FMI prévoit toujours une reprise l’an prochain, mais à un rythme plus lent qu’anticipé au printemps, 5,4% au lieu de 5,8%. De plus, le risque d’une aggravation ou d’un prolongement de la crise est bien présent, en fonction de l’évolution de la situation sur le plan sanitaire et des mesures de protection.

    Si le canton et la Suisse n’échappent pas à la crise, ils semblent ne pas connaître l’aggravation qui touche d’autres régions. Sur le plan national, la chute des exportations a ralenti en mai, tandis que l’indicateur du Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’École polytechnique fédérale de Zurich a interrompu sa baisse, certaines branches faisant même état d’une amélioration. Dans le canton, le nombre de personnes concernées par des demandes de réduction de l'horaire de travail (environ 156 000) et le taux de chômage (4,6%) se sont stabilisés en juin. La Confédération, les cantons, dont celui de Vaud, et certains acteurs privés ont pris des mesures pour atténuer le choc subi par les entreprises ou par leurs collaboratrices et collaborateurs: indemnités de réduction d’horaire de travail, crédits d’urgence ou aménagements pour des loyers ou des crédits.

    À l’exception de la chimie-pharma et des services financiers, toutes les branches sont dans le rouge et contribuent à la baisse de 5,0% du PIB attendue en 2020. Le scénario actuel est celui d’une reprise au second semestre, ralentie toutefois par les mesures de précaution mises en place pour freiner la propagation du virus et par la retenue des consommateurs en raison de la dégradation du marché de l’emploi. Un retour à la croissance est attendu en 2021, avec une hausse du PIB vaudois de 3,0%, à laquelle la plupart des branches devraient contribuer.

    Par rapport à l’ensemble de la Suisse, le canton pourrait ainsi se montrer plus résistant cette année: sur le plan national, la baisse du PIB est attendue à 6,2% par le Secrétariat d’État à l’économie (-5,0% dans le canton). En revanche, à 4,9%, le rebond prévu l’an prochain est plus marqué en moyenne nationale que dans le canton (+3,0%).

    Ces prévisions doivent cependant être considérées avec prudence, tant le degré d’incertitude est élevé. La pandémie de COVID-19 a fait passer au second plan les facteurs de risque qui prédominaient auparavant, comme les tensions entre la Chine et les États-Unis, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), une possible appréciation du franc en tant que valeur refuge ou une certaine incertitude dans l’évolution des relations de la Suisse avec l’UE. Il reste que l’évolution de l’épidémie – et celle des mesures de précaution nécessaires – est, à ce stade, difficile à anticiper. De plus, cette incertitude ne concerne pas que la Suisse, mais aussi ses principaux partenaires commerciaux.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales, introduits dans les comptes nationaux en 2017.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2020). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    La pandémie de coronavirus fait chuter le PIB vaudois de 5,5%

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise n’échappe pas aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Alors qu’il était question en janvier d’une croissance de 1,7% cette année, le produit intérieur brut (PIB) vaudois est maintenant attendu en baisse de 5,5%, selon les dernières prévisions du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. L’économie du canton pourrait se remettre l’an prochain en partie de cette forte récession, avec une croissance de 3,5%. À l’heure actuelle, les prévisions doivent être considérées avec prudence en raison du nombre élevé d’inconnues, notamment l’évolution de la pandémie au cours des prochains mois.

    Lausanne, le 14 mai 2020 – La pandémie de Covid-19 a provoqué une crise planétaire qui se traduira par une récession mondiale cette année, de 3,0% selon les prévisions d’avril du Fonds monétaire international (FMI). Aucun pays industrialisé n’échappera à une contraction de son PIB; seules certaines économies émergentes pourraient afficher une croissance positive, mais ralentie. Selon le FMI, cette récession, vraisemblablement la pire depuis la Grande dépression des années 1930, pourrait être suivie d’une reprise l’an prochain. Mais revenir au niveau d’avant la pandémie sera long et le risque d’une aggravation de la crise est bien présent, par exemple si les mesures de confinement devaient se prolonger.

    La Suisse et le canton n’échappent pas à cette crise. Parce qu’ils sont eux-mêmes touchés par l’épidémie et appliquent des mesures – allégées ces dernières semaines – qui ralentissent sa propagation, mais freinent fortement l’économie. Mais aussi parce qu’ils sont fortement tournés vers les ventes à l’étranger, alors que le commerce mondial a été considérablement perturbé: ainsi, les exportations vaudoises ont reculé de 13,5% au premier trimestre. La Confédération, les cantons, dont celui de Vaud, et certains acteurs privés ont pris des mesures extraordinaires pour atténuer le choc subi par les entreprises ainsi que par leurs collaboratrices et collaborateurs: indemnités de réduction d’horaire de travail, crédits d’urgence ou aménagements pour des loyers ou des crédits.

    Malgré cela, le choc est sévère. En avril, près de 150 000 personnes étaient inscrites au chômage partiel dans le canton, tandis que le nombre de sans-emploi y a augmenté de 44,7% en rythme annuel. Sur le plan suisse, le climat de consommation a chuté à son plus bas historique. À l’exception de la chimie-pharma, toutes les branches sont dans le rouge et contribuent à la baisse de 5,5% du PIB attendue en 2020. Le scénario actuel est celui d’une lente reprise au second semestre, ralentie toutefois par les mesures de précaution en place pour freiner la propagation du virus et par la retenue des consommateurs en raison de la dégradation du marché de l’emploi.

    La poursuite de cette lente reprise devrait se traduire en 2021 par un retour de la croissance et une hausse du PIB vaudois de 3,5%, à laquelle la plupart des branches devraient contribuer. Par rapport à l’ensemble de la Suisse, le canton pourrait ainsi se montrer plus résistant: sur le plan national, la baisse du PIB est ainsi attendue cette année à 6,7% par le Secrétariat d’État à l’économie; malgré un rebond plus marqué l’an prochain (5,2%), la Suisse mettrait également plus de temps que le canton à retrouver son niveau d’avant-crise.

    Ces prévisions doivent cependant être considérées avec prudence, tant le degré d’incertitude est élevé. La pandémie de Covid-19 a fait passer au second plan les facteurs d’incertitude qui prédominaient auparavant, comme les tensions entre la Chine et les États-Unis, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), une possible appréciation du franc en tant que valeur refuge ou une certaine incertitude dans l’évolution des relations de la Suisse avec l’UE. Il reste que l’évolution de l’épidémie – et celle des mesures de précaution nécessaires – est, à ce stade, difficile à anticiper. De plus, cette incertitude ne concerne pas que la Suisse, mais aussi ses principaux partenaires commerciaux.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales, introduites dans les comptes nationaux en 2017.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: septembre 2020). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch

    PIB vaudois: solide face au ralentissement conjoncturel mondial

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise maintient le cap dans un environnement conjoncturel mondial en perte de vitesse. La croissance est attendue à 1,7% cette année dans le canton, après une hausse du produit intérieur brut (PIB) vaudois de 1,5% en 2019. Malgré une baisse de régime par rapport à 2018 (+2,9%), la dynamique reste ainsi positive. En 2021, la croissance devrait être stable dans le canton, à 1,7%, selon les dernières prévisions du CREA publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. L’environnement mondial est toujours, quant à lui, marqué par de nombreuses incertitudes, dont l’épidémie de coronavirus en Chine.

    Lausanne, le 29 janvier 2020 – Les révisions à la baisse des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) depuis début 2018 témoignent de l’ampleur du ralentissement de la dynamique conjoncturelle. La croissance mondiale pour 2019 est maintenant estimée à 2,9%, son rythme le plus bas depuis la grande récession mondiale de 2009, alors qu’un rythme de 3,9% était prévu il y a deux ans. Ce ralentissement concerne toutes les régions du monde et s’explique notamment par les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, par le manque de dynamisme de la zone euro et par une baisse de régime des économies émergentes. Pour 2020, le FMI table sur une légère amélioration de la croissance mondiale, à 3,3%.

    En Suisse et dans le canton de Vaud, la faiblesse des marchés d’exportation et le renforcement du franc par rapport à l’euro depuis bientôt deux ans freinent les investissements et les exportations. Malgré un repli de 1,9% à 13,6 milliards de francs en 2019, les ventes de produits vaudois à l’étranger restent cependant proches de leur record historique. De plus, l’économie du canton bénéficie du soutien des branches actives sur le marché intérieur et les perspectives sont loin de celles d’une croissance nulle ou d’une récession. Les estimations et les prévisions de croissance pour le canton sont proches de celles pour l’ensemble de la Suisse, qui s’inscrivent à 1,3% pour 2019 et 2020, et à 1,6% pour 2021. Toutes les données ont été corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le climat conjoncturel est caractérisé par un degré d’incertitude élevé. La possibilité d’une escalade dans les tensions commerciales subsiste, malgré les progrès dans les discussions entre la Chine et les États-Unis. De même, l’épidémie de coronavirus en Chine et une possible extension de cette dernière à d’autres territoires peuvent avoir un impact négatif sur la croissance. S’agissant de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), les inconnues sont toujours nombreuses. À cela s’ajoute l’instabilité liée aux divers foyers de tension géopolitique dans le monde. Sur le plan suisse, une poursuite de l’appréciation du franc, en tant que valeur refuge, n’est pas exclue, tandis qu’une certaine incertitude est présente dans l’évolution des relations avec l’UE.

    En ce qui concerne les branches, la chimie-pharma, l’industrie des machines et l’horlogerie ainsi que l’hôtellerie-restauration pourraient afficher pour 2019 et 2020 une croissance marquée (au-delà de +2%). Une croissance modérée (entre +0,5% et +2%), comme l’an dernier, est attendue cette année dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans les services publics et parapublics. Dans la construction et dans les services financiers, la croissance pourrait s’accélérer, passant de modérée en 2019 à marquée en 2020.

    Dans les transports et les télécommunications, une stabilisation est prévue, avec une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) cette année, après un repli modéré (entre -0,5% et -2%) de l’activité l’an dernier. À l’inverse, une croissance modérée en 2019 pourrait céder la place à une stagnation en 2020 dans le commerce.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales, introduites dans les comptes nationaux en 2017.

    Depuis 2011, le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2020). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, 
    jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, 
    raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95, 
    claudio.sfreddo@unil.ch


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Patrick Zurn

Responsable du dossier "Conjoncture"