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Le franc fort pèse sur les investissements et l'emploi

    
Le bilan de l'année écoulée s'avère plus contrasté que ce qui avait été prévu un an auparavant, lors de l'enquête de printemps 2014. Si une majorité des membres CVCI signalent une bonne marche des affaires en 2014, les appréciations négatives passent de 16 à 29 % des entreprises. La situation devrait encore se dégrader en 2015, notamment en raison de la hausse du franc suisse liée à la suppression du taux plancher en janvier dernier. La hausse des incertitudes s'observe essentiellement à travers la forte baisse de la propension à investir. Moins d'entreprises envisagent par ailleurs d'embaucher cette année. Point positif: plus du tiers des répondants s'attendent malgré tout à une croissance de leur chiffre d'affaires.  Du côté des sources d'inquiétudes des entreprises, la situation économique générale reste en tête des préoccupations avec 56% (+ 4 points). La concurrence conserve sa deuxième position avec 37% (- 4 points), suivie de la recherche de nouveaux clients (35%, - 2 points). Le niveau du franc suisse (28%) augmente de 13 points et passe de la 7e à la 4e place des préoccupations; pour les grandes sociétés, c'est même la 2e préoccupation (56%).
CONJONCTURE
Au niveau de l’appréciation générale des affaires, les avis sont partagés sur l'année 2014: 37% des entreprises la jugent bonne à très bonne, contre 29% qui la considèrent médiocre ou mauvaise, un résultat bien en deçà des attentes formulées un an auparavant. La situation ne devrait pas s'améliorer en 2015: les sondés ne sont plus que 25% à tabler sur un exercice bon à très bon et près d'une entreprise sur trois (31%) s'attend à un exercice difficile.
CHIFFRE D'AFFAIRES ET BENEFICE
L'an dernier, 40% des entreprises ont réalisé une progression du chiffre d'affaires supérieure à 4%, alors que 26% d'entre elles signalent une contraction de leurs affaires. Les perspectives pour 2015 sont un peu moins favorables: si la proportion des entreprises craignant une réduction de leurs ventes baisse de 2 points, le pourcentage de membres s'attendant à une progression supérieure à 4% baisse quant à lui de 5 points.  Les perspectives de bénéfices restent malgré tout positives. Alors que l'évolution du bénéfice entre 2013 et 2014 a été supérieure à 4% pour 35% des entreprises, 30% d'entre elles prévoient une telle croissance en 2015. La part des entreprises s'attendant à une diminution supérieure à 4% passe à 28%, contre 30% un an auparavant.

EMPLOI
Pour 2015, 16% des entreprises envisagent d'augmenter leur personnel, alors que 10% d'entre elles annoncent une réduction. Trois quarts des entreprises sondées ne prévoient cependant aucune nouvelle embauche. Ces perspectives sont relativement proches de celles enregistrées l'automne dernier pour cette année: 16% des sondés annonçaient alors vouloir embaucher du personnel, alors que la part des membres prévoyant de réduire leurs effectifs se montait à 6%.
INVESTISSEMENTS
Si l'emploi résiste, le climat d'investissement s'est nettement dégradé en une année. Au printemps 2014, 23% des entreprises questionnées planifiaient une augmentation des investissements dans le courant de l'exercice, contre 21% qui disaient vouloir les réduire. Cette année, la proportion des membres de la CVCI envisageant une augmentation de leurs investissements diminue (18%), tandis que le nombre d'entreprises prévoyant une réduction augmente sensiblement (29%).
BAROMÈTRE DES PRÉOCCUPATIONS DES ENTREPRISES ET FRANC FORT
Publié pour la 7e année consécutive, le Baromètre des préoccupations des entreprises enregistre des résultats globalement similaires à la dernière édition. L'évolution de la situation économique générale gagne 4 points et reste en tête des préoccupations (56%), suivie par la concurrence (37%) et la recherche de nouveaux clients (35%). La seule évolution significative concerne le niveau du franc suisse, qui augmente de 13 points (28%), et passe du 7e au 4e rang des préoccupations. Sans surprise, les difficultés causées par le franc fort se sont accentuées suite à la suppression du taux plancher. Alors que l'impact négatif du franc fort était ressenti par 42% des membres CVCI en automne 2012, ils sont aujourd'hui plus de la moitié (53%) à s'en plaindre. L'industrie reste plus fortement touchée (60 %), de même que les grandes entreprises (67 %). <link file:2672 _blank>Communiqué de presse <link file:2671 _blank>Résultats chiffrés <link file:2670 _blank>Graphiques
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Patrick Zurn

Responsable économique