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Avec l'UE, il est temps d'aller de l'avant!

Cette semaine, les Chambres de commerce et d’industrie des principales régions économiques ont lancé un appel aux parlementaires fédéraux pour qu'ils renforcent la voie bilatérale, essentielle à la prospérité de notre pays. La CVCI suit ce dossier de près.
    

L’importance stratégique des accords bilatéraux avec l’Union européenne (UE) ne fait aucun doute pour les Chambres de commerce et d’industrie de notre pays. C'est pourquoi les quatre plus grandes d'entre elles, dont la CVCI, ont réuni mardi soir à Berne une septantaine d’entrepreneurs pour rappeler le rôle central de ces accords dans le succès que connaît notre économie depuis vingt-cinq ans. À l’issue d’une table ronde, les acteurs économiques ont signé un engagement commun qui sera remis à l’ensemble des parlementaires fédéraux, accompagné d’un appel à renforcer cette voie qui passe par l'adoption des Bilatérales III.

«Chaque jour ouvrable, la Suisse et l'UE échangent des marchandises pour plus d’un milliard de francs et on ne compte pas les services qui eux représentent plus de 150 milliards exportés de la Suisse à l’UE en 2023, a rappelé François Pugliese, président de la CVCI, en ouverture de cette rencontre. Cette réussite dépend largement d’un accès facilité et non-discriminatoire au marché européen ainsi que du recrutement de personnel provenant de l’UE en complément de la main-d’œuvre indigène qui manque dans de nombreux secteurs.»

«Un signal fort»

C'est un fait établi depuis les premiers accords qui datent de 2002: les Bilatérales garantissent l’accès au marché européen, facilitent le recrutement de talents et renforcent les coopérations en matière de recherche. «À l’approche de l’ouverture de la consultation sur le paquet d’accords avec l’Union européenne, nous voulons envoyer un signal fort sur l’importance que revêtent les Bilatérales III pour l’économie», a souligné Elisabeth Schneider-Schneiter, présidente de la Chambre de commerce des deux Bâle et conseillère nationale (Le Centre, BL).

«Sans évolution du cadre réglementaire, notre modèle de coopération avec l’Union européenne est mis en péril par l’érosion progressive des accords bilatéraux. Les entreprises suisses risquent ainsi de perdre leur accès privilégié au marché intérieur de l'UE», a plaidé Nicolas Durand, fondateur d’Abionic et directeur général du Campus Biotech.

Un sondage réalisé en mars 2025 par l’institut gfs.bern montre qu'une majorité de la population (64%) soutient les Bilatérales III. Les cantons, les milieux économiques et les PME considèrent également que ces nouveaux accords constituent un levier pour stabiliser nos relations avec Bruxelles. Il reste désormais à convaincre le Parlement fédéral de la nécessité de poursuivre cette voie.

Les Chambres de commerce et d’industrie appellent l’ensemble des forces politiques du pays à faire preuve de responsabilité et à consolider nos relations avec l’UE afin de garantir l’avenir économique de notre pays. La CVCI continuera de s'engager sans relâche pour ce paquet d’accords équilibré, conçu sur mesure pour répondre aux besoins de la Suisse.

Written by:

Philippe Miauton

Directeur de la CVCI

Contact

Romaine Nidegger

Responsable du dossier Relations extérieures