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Coronavirus: les «remèdes» pour soutenir l’économie existent

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L’épidémie de Covid-19 commence d’impacter durement certains secteurs économiques. Le préjudice aux entreprises dépendra de la durée de la crise sanitaire. Les solutions pour en atténuer les effets ne manquent pas. Tour d’horizon des pistes à explorer.

C’est le magazine «Bilan» qui avance le chiffre dans son édition de cette semaine: le coût financier de l’épidémie de coronavirus aurait déjà atteint le milliard de francs pour l’industrie suisse de l’événementiel. L’interdiction fédérale de tout rassemblement de plus de 1000 personnes jusqu’au 15 mars a provoqué de nombreuses annulations et, par cascade, des dégâts financiers majeurs. Des licenciements ont été prononcés, alors que des faillites sont redoutées. Si ce secteur est durement touché, c’est bien l’ensemble de l’économie suisse qui tourne aujourd’hui au ralenti.

L’ampleur de l’impact sur les entreprises reste encore difficile à estimer. Elle dépendra de la durée de la crise sanitaire. Si celle-ci n’excède pas deux mois, la plupart des sociétés pourront se relever. Au-delà, les dommages risquent d’être considérables. De nombreux pays et autres organisations ont déjà annoncé des mesures de soutien se chiffrant en milliards. La Commission européenne a décidé mardi de créer un fonds de 25 milliards d’euros pour aider les membres de l’Union européenne, alors que la Grande-Bretagne a annoncé hier un plan de 30 milliards de livres pour soutenir l’économie face à l’impact de l’épidémie.

Options envisageables

Et en Suisse, où en est-on? L’idée d’allouer une partie des milliards de francs que la Banque nationale suisse (BNS) va verser aux cantons afin de soulager les entreprises en difficulté fait son chemin un peu partout dans le pays, et dans tous les milieux. Nous n’en sommes pas encore là. Dans l’immédiat, d’autres options sont envisageables, comme le recours au chômage partiel. A cet égard, la Confédération a réduit hier de dix à trois jours le délai pour déposer des demandes de réduction de l’horaire de travail. Cette mesure permettra à nombre de sociétés déjà impactées de laisser passer un «orage» que l’on espère le moins dommageable possible. On peut aussi imaginer de demander aux collectivités publiques d’accélérer les paiements dus aux sociétés privées, ou encore d’envisager de différer de quelques mois, sans pénalité, le paiement des impôts qui leur sont dus par les entreprises. Enfin, les autorités compétentes seraient également bien inspirées de faire preuve de souplesse dans la prise en considération des cas de quarantaine.

Pour le reste, les entreprises et les citoyens peuvent contribuer à enrayer la propagation de l’épidémie, et par là même, son funeste impact en respectant les prescriptions émises par la Confédération. Toutes les informations utiles sont disponibles sur le site de la CVCI à l’adresse www.cvci.ch/coronavirus.

Écrit par :

Claudine Amstein

Directrice de la CVCI

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Fanny Oberson Gross

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