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VTX accompagne la transition digitale des PME

Face à la profonde mutation du marché des télécommunications, l'opérateur VTX développe un vaste réseau de partenaires et renforce sa présence sur le terrain.

Cela fait maintenant plus d'une année qu'Yves Pitton a repris les rênes de l'entreprise VTX fondée en 1986 à Pully par Philippe Roditi, Francis Cobbi et Joseph Toledano et dont les premiers succès remontent à la création du Videotex, une version helvétique du Minitel français. Un changement de management et de stratégie pour le fournisseur de téléphonie fixe et mobile, d'accès à Internet, fibre optique, télévision et services "cloud" qui intervient dans un marché des télécommunications en pleine mutation. "Les géants du secteur, Swisscom, Sunrise, Salt ou UPC Cablecom pratiquent une politique de prix de plus en plus agressive. Face à cette logique d'économie d'échelle menée par les grands groupes, dans laquelle la relation clients-opérateurs est souvent négligée et complètement désincarnée, nous nous concentrons plutôt sur le développement de services de qualité destinés aux PME. Si des solutions sur mesure sont déjà proposées aux grandes entreprises, les PME, représentant quelque 98 % du tissu économique de notre pays, sont largement délaissées par la concurrence. Nous souhaitons donc les accompagner dans la transition digitale qui suppose un changement de l'expérience utilisateur, tant à l'interne qu'à l'externe de leur structure", explique Yves Pitton, CEO de VTX, société qui génère un chiffre d'affaires annuel de quelque cinquante millions de francs. 

Des partenaires inédits

"Etre une PME qui parle aux PME", telle est l'ambition de l'ancien membre de la direction du groupe Kudelski. Pour réaliser cet objectif, Yves Pitton met sur pied, fin 2016, une nouvelle plateforme, la VTX Academy, en s'inspirant d'une expérience de quatre ans passée à la Silicon Valley : "contrairement à ce que l'on pourrait croire, toutes proportions gardées, il n'y a pas d'infrastructures significativement meilleures ou de capital à disposition plus important dans la Silicon Valley qu'ici. J'ai cependant pu constater un mindset très différent, une plus grande prise de risque des acteurs et une plus grande ouverture des entreprises les unes envers les autres. C'est cette dynamique que nous avons souhaité mettre en place à travers le lancement de la VTX Academy et cette énergie positive que je veux insuffler au sein de VTX". La création de cette plateforme ouverte à une centaine de partenaires actifs dans les technologies de l'information (IT) constitue une communauté de choix. Un écosystème horizontal qui réduit fondamentalement tous les cycles de vente, d'installation, de gestion et de maintenance, tout en représentant une véritable source de croissance. 

"Nos partenaires qui sont, par exemple, des prestataires de services IT, des intégrateurs systèmes, ou des équipes en charge de parcs informatiques ont besoin de nos services en matière de réseau, de téléphonie, de cloud ou de sécurité. Ensemble, nous avons établi un cadre d'activités précis, qui définit les prestations et solutions, le type d'interventions ou les commissionnements qui sont mis à disposition et gérés dans une plateforme, le PartnerWeb. Il y a différents niveaux de partenariats et en cas de besoins de maintenance et de diagnostic, nous pouvons, par exemple, donner l'accès au sein du PartnerWeb à un partenaire de type expert à nos outils d'analyse, afin qu'il puisse lui-même résoudre le problème, sans perdre la relation avec le client", poursuit Yves Pitton. 

Se distinguer des concurrents

Quelques mois après son lancement, VTX Academy possède déjà une identité forte sur Internet. En tant que nouvelle approche du partenariat, la plateforme encourage le transfert de compétences vers les partenaires, le partage d’expériences entre les membres et les rencontres lors d'évènements de formation ou de réseautage. "Contrairement à l'un de nos gros concurrents qui intègre verticalement le marché et qui a racheté beaucoup de petites entreprises actives dans les technologies de l'information ces dernières années, nous souhaitons être cohérents avec nos partenaires et ne voulons pas leur faire concurrence. C'est par exemple pour cela que nous avons revendu à la fin de l'année 2016 la société prestataire de services IT Infologo. C’est une question de confiance et nous avons énormément de feedbacks positifs de nos partenaires !  Il n'est pas question non plus de rentrer dans une logique de commercialisation "big data". Nous ne voulons pas monétiser ou vendre à des tiers des informations qui reflètent des habitudes de consommation, les besoins spécifiques ou les relations commerciales. Ce sont des données critiques que nous gardons en commun avec nos partenaires et nos clients, tout en cultivant une relation de confiance", explique le CEO de VTX.

Tout est dans le cloud

En termes de perspectives de croissance, VTX peut également compter sur la fin de la téléphonie classique. En effet, dès 2018, la téléphonie analogique aura disparu pour laisser place au réseau IP : «  Depuis plus de 10 ans, nous supportons des migrations de centraux téléphoniques physiques mais nous proposons de plus en plus des téléphones connectés à Internet sur un serveur virtuel. Pour l'utilisateur final, cela signifie qu'il conserve le même numéro tout en ayant accès à plus de fonctionnalités et de valeur. Si auparavant le numéro de téléphone était associé à une prise, aujourd'hui tout peut être dans le cloud. L'avantage est d'avoir accès à ses informations depuis n'importe quels supports, ordinateurs, portables…», explique Stéphane Le Roy, responsable des ventes Suisse romande chez VTX. D'ici à la fin de l'année c'est donc quelque deux millions de ménages, 280 000 entreprises et 70 000 centraux téléphoniques qui seront concernés par le changement en Suisse. «  Appareils téléphoniques, fax, systèmes d’alarmes sécurité, terminaux de paiements ou timbreuses électroniques doivent être changés. Au niveau du central téléphonique virtuel, il n’y a pas de maintenance physique à faire, les avantages technologiques et les économies réalisées chaque mois sont très attractifs ; nous avons beaucoup de succès avec cette solution», poursuit le responsable des ventes. A huit mois du terme, VTX doit encore faire migrer environ 10 % de sa clientèle.

Contenir les hackers

Afin d’héberger les informations pour le compte de ses clients, l'entreprise de télécommunication possède quatre centres de données couvrant l'entier du réseau suisse. "Nous exploitons et louons des lignes à haut débit qui connectent nos "data centers" et nous permettent de servir nos clients sur toute la Suisse. Il est également possible de louer un rack afin d'y héberger ses équipements et informations; pour nos clients, nous sommes le tiers de confiance. Le volume de stockage est quasi infini et nous apportons une grande attention à la sécurité afin de contenir les hackers qui souhaiteraient pénétrer dans le système ou rendre nos services inopérables", détaille Stéphane Le Roy. Actuellement, sur les quelque 150 collaborateurs que compte VTX, plus de 60 % travaillent au support client ou dans l’opérationnel. "Il est crucial de pouvoir répondre le plus rapidement possible et de manière parfaitement adaptée aux besoins de nos clients. Aujourd’hui nous avons trouvé notre ‘sweet spot’ avec un positionnement stratégique axé sur les PME et un réseau très fort de partenaires de confiance. Nous sommes maintenant en phase de transition et de mutation pour s’assurer une croissance économiquement saine et pour garantir un service de qualité à tous nos partenaires et clients. Les feedbacks sont très encourageants et la direction est très claire pour nous", conclut Yves Pitton.

Vincent Michoud