Page d'accueil du site Navigation principale Début du contenu principal Plan du site Rechercher sur le site

Du tube néon à l'enseigne led, Néon + Lumière évolue et passe le relais

Dans son rôle de créateur d'opportunités professionnelles, le Business Club part à la rencontre de ses membres. Entretien avec Dominique Staub, à la tête de Néon + Lumière depuis vingt ans, et son nouveau propriétaire et directeur, Tony Santangelo.

L'histoire de Néon + Lumière commence en 1948. Pouvez-vous nous parler de l'évolution de l'entreprise ? Dominique Staub : A l'origine, Néon + Lumière est une affaire de famille : la société a été créée en 1948 par mon petit-cousin, que j'ai rejoint en tant qu'associé dans les années 90. Situé jusque-là au Mont-sur-Lausanne, Néon + Lumière déménage ensuite dans les locaux actuels, à Romanel/Lausanne. Le personnel en place est resté fidèle à l'entreprise, ce qui a permis d'assurer la continuité du service et la perpétuation d'un savoir-faire. Un important défi s'est posé néanmoins lorsque les employés sont partis à la retraite, et ce presque tous au même moment. Une équipe plus jeune a pris la relève, et ceci avec succès. C'est en 2014 que Tony Santangelo nous a rejoints afin de reprendre la direction de l'entreprise. Néon + Lumière est active aujourd'hui dans toute la Suisse et officie en qualité de fournisseur exclusif pour certaines marques prestigieuses, notamment dans le domaine horloger, et pour quelques-unes depuis plus de 15 ans.   Comment avez-vous relevé les défis que posent un marché et une conjoncture en constante évolution ? Je vous citerai eux exemples : Aujourd'hui, les tubes en néon ont en grande partie été remplacés par des leds. La différence réside dans la longévité et la fiabilité, qui sont nettement meilleures avec les leds. Ceci dit, nous avons tout de même observé un retour du néon traditionnel, lié à la tendance "vintage". Autre exemple, les ballons lumineux, qui se sont très bien vendus et loués pendant 10 ans, et qui ont connu un essoufflement ces 5 dernières années, en raison principalement de la concurrence d'internet.  La réponse a été de diversifier notre offre. Notre cheval de bataille reste les enseignes et totems, mais nous avons augmenté notre assortiment par des réalisations publicitaires telles que signalétique, banderole, habillage de véhicule et affichage publicitaire.  Comment définiriez-vous votre ancrage localement ? Nous faisons appel à des prestataires locaux pour ce qui est de la découpe laser, du transport, de la location de grues et nacelles. Nous assurons le processus de A à Z, de la fabrication à la pause. Seul le raccordement final est assuré par un électricien autorisé. En ce qui concerne notre clientèle, elle se compose majoritairement de PME, mais aussi de grandes industries régionales, de banques, d'assurances et de chaînes de magasins. Les sociétés horlogères représentent environ 20 % de notre clientèle. Nous recevons également des mandats par le biais de bureaux d'architectes. Références, confiance, fiabilité et efficacité constituent la base de notre philosophie. Nous avons également à cœur d'entretenir d’excellents contacts avec nos clients et partenaire.  En quoi faire partie d'un Business Club tel que celui de la CVCI peut être bénéfique à une entreprise comme la vôtre ? Néon + Lumière fait depuis longtemps appel au service export de la CVCI. Être membre du Business Club nous offre des opportunités d'échanges avec d'autres patrons qui, très souvent, doivent faire face aux mêmes problématiques. Cela permet de confronter points de vue et bonnes pratiques. En effet, certaines rencontres ont abouti à des relations d'affaires, ce qui est évidemment positif, même si cela ne représente pas la raison principale de notre présence au Club. Finalement, c'est grâce au réseau du Business Club que l'entreprise a rencontré son nouveau repreneur.   Propos recueillis par Laurine Chiarini www.neonlumiere.ch