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Berlitz, une école multiculturelle au centre de Lausanne

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le français n'arrive qu'en seconde position des langues les plus demandées et la clientèle se compose autant d'entreprises que de particuliers. Tous ont cependant un point commun : la volonté d'apprendre une langue ou de se perfectionner. Entretien avec Ida Eyoum, directrice de Berlitz Lausanne. 

Quelle est l'histoire de Berlitz, et depuis quand les écoles sont-elles présentes en Suisse ? La première école a été créée en 1878 aux Etats-Unis. Aujourd'hui, nous donnons des cours dans le monde entier avec 550 centres présents dans plus de 70 pays. La méthode pédagogique est la même partout et se décline selon les spécificités locales. Cela se traduit par une continuité assurée pour nos participants, qu'ils suivent un cours ici ou dans un autre pays. A Lausanne, nous sommes présents depuis 1905.    Combien d'employés avez-vous dans le monde et à Lausanne ? Berlitz emploie plus de 9000 personnes au niveau international, dont 300 en Suisse. L'école de Lausanne compte une trentaine de collaborateurs. Il existe 7 écoles au niveau suisse. Le centre de Zurich est le plus ancien en Suisse; il a été établi en 1898. C'est également le siège au niveau national.    Travaillez-vous avec du personnel local ? Nos employés sont pour la plupart d'origine étrangère, mais établis en terre vaudoise depuis de longues années, parfois naturalisés. Vu qu'un formateur enseigne toujours sa langue maternelle, nous avons des personnes de Suisse, d'Allemagne, mais aussi de Russie ou des pays arabes.  L'offre a-t-elle évolué au fil du temps ? Les innovations découlent des besoins de nos clients. Un exemple : les séminaires d'affaires interculturels ont été créés pour répondre à un souhait de nos entreprises clientes. Les cours ne sont cependant pas axés uniquement sur le vocabulaire technique. L'équilibre entre le côté vivant d'une langue, les intérêts personnels du client et l'aspect purement linguistique est important.  Comment parvient-on à se diversifier et à s'adapter à la demande alors que l'activité principale, soit l'enseignement des langues, reste fondamentalement la même ? A la base, Berlitz offrait des cours de langues traditionnels. Aujourd'hui, les clients veulent de la flexibilité. L'apprentissage peut se faire par plusieurs canaux ("blended learning"). Nous proposons des cours à distance, par Skype ou téléphone, en complément des cours "face-à-face" plus classiques. Nous disposons également d'une plateforme internet offrant plusieurs outils pour l'apprentissage en continu.  Travaillez-vous principalement avec des particuliers ou avec des entreprises ? A l'origine, l'offre concernait surtout les particuliers. Petit à petit, nous avons commencé à travailler davantage avec des entreprises. Aujourd'hui, au niveau global, nous comptons parmi nos clients davantage d'entreprises que de particuliers. Mais cela dépend des pays. A Lausanne, la répartition est d'environ 50 - 50. L'une des langues les plus demandées est l'allemand, car nombre de compagnies travaillent avec l'Allemagne ou ont des sièges en Suisse alémanique. Ensuite viennent le français et l'anglais, à peu près à parts égales. Beaucoup de nos participants sont des employés expatriés travaillant dans des multinationales de la région.  Avec quels types d'entreprises travaillez-vous ? Nos clients vont de la grande multinationale à la petite PME, avec un point commun : le besoin d'apprendre ou de se perfectionner dans une langue à un moment précis, suite à l'ouverture de nouveaux marchés, par exemple, ou à l'expansion des activités. Cela dépend de l'actualité et de l'évolution des affaires.  Notre but ? Qu'à la fin de la formation, le client ait atteint son objectif.  Quel est le profil-type du client Berlitz en Suisse romande ? Et à Lausanne ? Une majorité de nos étudiants sont intégrés à la vie active et souhaitent se perfectionner pour des raisons professionnelles ou les loisirs. A Lausanne, nous offrons notamment une préparation aux TELC (The European Language Certificates). Beaucoup de nos étudiants proviennent de la HEP (Haute Ecole Pédagogique) du canton de Vaud, car le cursus demande un niveau minimum d'allemand ou d'anglais.  Propos recueillis par Laurine Chiarini